À Bobigny, 23 personnes en garde à vue pour avoir voulu déloger des squatteurs

Dans la série « les risques liés à l’investissement locatif » :slight_smile:

Il y a chez nous deux jeunes hommes, une femme et un pitbull. Ils ont jeté mes vêtements à la cave: “J’ai déjà payé 3500 euros à quelqu’un pour pouvoir m’installer ici”, me dit l’un d’eux. “Si vous ne me remboursez pas, je ne quitte pas votre domicile!” » Appelée aussitôt, la police avait fait sortir les individus… qui reviendront quelques minutes plus tard.

Le 1er novembre, les squatteurs étaient pourtant de retour. Et cette fois, ils s’incrustent. Ils semblent avoir réussi à établir un contrat EDF à leur nom. «L’un d’eux a dit à la police que je l’avais escroqué de 3500 euros , avait encore expliqué le jeune homme. Ils m’ont menacé de mort, ont cassé mon pare-brise, fracturé les portes, causé plein de dégradations dans la maison, et c’est moi qui ai subi un interrogatoire!»

Après un appel sur les réseaux sociaux, on s’est donc retrouvés à un point de rendez-vous, à quelques centaines de mètres de la maison, samedi vers 20 heures. On était 26, pour la plupart des étudiants.

La porte étant «déjà fracturée» , «il n’y a eu qu’à pousser pour entrer»

tout était d’une saleté répugnante. Dans la cave, c’était horrible, tout était sens dessus dessous.

C’est alors qu’un policier, l’«agrippant par la capuche» , lui aurait dit de «partir» .

«Je trouve assez curieux que la police intervienne au moment où la situation allait être réglée , commente-t-il. Ce groupe a voulu déloger ces squatteurs de manière pacifique, sachant que ces derniers sont, eux, des gens violents, qui avaient fait des menaces. La question qui se pose, c’est la légitime défense» .

Au parquet de Bobigny, on réplique que «les violences peuvent être psychologiques: le simple fait d’arriver à 23 en menaçant d’expulser des gens en pleine nuit, en plein hiver»

De toute façon, on ne règle pas ses problèmes soi-même en appelant des personnes qui n’ont rien à voir avec l’histoire! Il y a des moyens légaux pour obtenir une expulsion» .

Le risque de squat ne concerne pas que l’investissement locatif, mais aussi potentiellement les résidences secondaires souvent inoccupées hors saison ou la semaine. Vu le contexte actuel on peut d’ailleurs s’étonner de ne pas entendre plus souvent parler de squat de résidence secondaire. Ou alors ça émeut moins les médias car le propriétaire victime dispose encore de sa résidence principale…

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Bizarrement ils ne squattent jamais les campings

Mon moyen légal c’est mon 30.30

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Il faut absolument que la loi change à ce sujet, c’est inadmissible des problèmes comme ça. Ils ont qu’à aller squatter chez les gitans, on va voir comment ça se passe :roll_eyes:

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La France et sont système de loi débile dans toute sa splendeur.
On protège les escrocs , les squatteurs etc etc , par contre ceux qui bosse toute leur vie pour se payer une maison et même les investisseurs qui souhaitent pouvoir vivre mieux à leur retraite ou se créé un emploi , c’est eux les méchants et c’est eux que la police doit arrêter.

On sera au USA , dans certain état, le squatte se règle à coup de 9mm ou c’est la police qui vient déloger.
A quand des lois qui protège la propriété et les propriétaire. :thinking:

C’est une honte de lire des articles comme çà :rage:

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Justice inverse… quand une mafia gouverne elle va pas proteger le boncitoyen…

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clint eastwood spaghetti western GIF

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Je crois que le cowboy va bientôt réapparaitre dans les vidéos de Nico :+1:

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En même temps, « recruter » une vingtaine de personne via les réseaux sociaux pour faire une action illégale, c’est pas malin…

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Yes, mais quand on est au bord du gouffre, c’est pas à la qualité d’être malin que tu pense en premier…

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Surtout quand on réalise que leur loi de merde est contre toi. On se demande à quoi ça sert de passer devant le notaire pour faire les choses bien et payer un max de taxes

Enfin si je sais, à engraisser toujours les même

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