84% des Français sont favorables à la capitalisation pour financer leur retraite

Titre d’article (très) orienté.
Ce que je comprends, du sens des mots utilisés, c’est plutôt que 84% des Français estime qu’il leur faudra un complément et qu’il ne pourra pas uniquement compté sur la retraite par répartition. Mais bon… On est plus a une nuance près chez BFM :slight_smile:

(Je précise que je préférais un système par répartition, comme en Suisse par exemple)

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Peux-tu détailler le système suisse ?

Si des travailleurs frontaliers sont présents ici, ils pourront certainement mieux en parler que moi, mais globalement c’est un mix entre répartition et capitalisation, sous forme de ‹ ‹ piliers › ›.
Je te mets la définition la plus compréhensible que j’ai trouvé ici :

1ER PILIER
Communément appelé AVS (Assurance Vieillesse et Survivants), il s’agit de la prévoyance étatique qui vise à couvrir les besoins vitaux de l’assuré, non seulement à la retraite, mais aussi en cas d’invalidité suite à un accident (AI). C’est également le 1er pilier qui assure une rente aux survivants en cas de décès.

Le 1er pilier est financé par les assurés, leurs employeurs, la Confédération et les cantons. L’employé se voit déduire le montant directement sur son salaire. Il s’agit d’un système solidaire de répartition dont les cotisations actuelles financent les rentes des retraités d’aujourd’hui (solidarité intergénérationnelle). La rente perçue dépend du nombre d’années de cotisation et du revenu moyen annuel déterminant.

2E PILIER
La prévoyance professionnelle est également financée à la fois par l’employeur et l’employé, avec un prélèvement effectué directement sur le salaire. Le taux de cotisation du salarié est fixé par la loi, mais les entreprises peuvent de leur côté proposer, à leur charge, des cotisations supérieures.

Le 2e pilier constitue un capital qui assure le maintien du niveau de vie habituel à la retraite, pour un salaire annuel allant jusqu’à CHF 84’240.-. Au-delà de cette somme, le taux de couverture baisse et une lacune de prévoyance se crée. C’est pourquoi il peut être intéressant de souscrire un 3e pilier en complément.

Il est possible de retirer le capital du 2e pilier avant l’âge de la retraite, dans le cas de l’acquisition d’un bien immobilier en tant que résidence principale, de départ définitif du pays ou pour lancer sa propre affaire.

3E PILIER
Prévoyance privée et volontaire, le 3e pilier complète les 1er et 2e piliers en assurant des ressources financières complémentaires sous forme de capital. Il vise à combler les lacunes de la prévoyance obligatoire et peut se souscrire auprès d’une banque ou d’une assurance suisse.

Il existe deux sortes de 3e pilier.

3E PILIER A
Le pilier 3a est dit lié car il ne peut être retiré qu’à certaines conditions : acquisition ou construction d’un logement principal, départ définitif de la Suisse, changement d’activité lucrative indépendante ou établissement à son compte.

Pour les frontaliers de Genève et Argovie, imposés à la source, les montants des cotisations sont déductibles des impôts dans la limite d’un plafond annuel, revu tous les deux ans par l’Office Fédéral des Assurances Sociales (OFAS). Pour l’année 2021, le montant maximal déductible est de CHF 6’883.- pour un salarié et de 20% de son revenu annuel (avec une limite de CHF 34’416.-) pour un indépendant.

De plus, le capital du pilier 3a et ses intérêts sont exonérés d’impôts pendant la durée du contrat. A l’échéance, lors du retrait, le capital est imposé à un taux préférentiel.

3E PILIER B
Le pilier 3b bénéficie de plus de liberté dans la durée contractuelle et le montant des versements, c’est pourquoi il est dit libre. Cependant, il apporte moins d’avantages fiscaux que le pilier 3a.

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ce n’est pas qu’ils préfèrent, c’est qu’ils savent qu’ils n’ont pas le choix et qu’il leur faut se faire la retraite par eux même. Double peine pour eux.

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Ca a l’air compliqué ces piliers.

Je préfère le chacun pour soi.

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Entre les smicards, les chomeurs, les familles « nombreuses », et les peureux de la bourse je ne pense pas que 84% des gens en soient capables. Ils ont fait leur sondage sut moning ? :rofl:

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il n’y a pas que la bourse. Je pense que la majorité des Français pensent à l’immobilier quand ils parlent de préparer leur retraite, d’abord par l’achat de la résidence principale, puis par l’immobilier locatif.

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Dans l’article, c’est seulement écrit que les français y réfléchissent uniquement, pas qu’ils le font : Le passage à l’action n’est pas garanti :wink:

quelques phrases reprises dans l’article:

« une très grande majorité de Français estime qu’ils devront épargner… »
« les Français semblent se faire à l’idée d’une retraite… »
« 84 % des actifs considèrent nécessaire d’épargner… »
« 37% des Français interrogés déclarent avoir l’intention de souscrire un PER… »
« Alors que 60% des moins de 35 ans ont l’intention de souscrire un PER… »
« ils ne sont que 29% des 35 ans et plus à en avoir l’intention… »
« Nous assistons probablement au début d’une épargne générationnelle par “capitalisation”… »
« estime Stellane Cohen… »
« jeunes actifs qui étaient nombreux dans les cortèges des mouvements anti-réforme à estimer … »

Au final, il n’y a vraiment rien de concret dans cet article, uniquement des suppositions ou estimations.

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bref les Français vont continuer d’alimenter leur PEA et de faire grève :smiley:

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un autre article qui montre que la réalité est bien différente. 70% des Français vont tomber de haut au moment de leur retraite !

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C’est en effet l’écrasante majorité des français.

99% des français qui y pensent ont ce plan de retraite.

Même des patrons, censés représenter le haut du panier dans notre pays, à qui j’ai parlé, m’ont indiqué investir dans l’immobilier locatif.

J’étais bouche bée.

Le lobby de l’immobilier est extrêmement puissant dans notre pays.

Alors que, dans les faits :

  • Rentabilité avant impôts faible (additif, alors que la bourse est multiplicative)
  • Rentabilité après impôts epsilonesque (l’Etat sera toujours gagnant)
  • Cadre législatif contraignant (encadrement loyers, isolation thermique, squat …)
  • Sécurité financière déclinante (impayés, squatteurs)
  • Non scalabilité (monde physique VS bourse virtuel)
  • Illiquidité (VS bourse où tu vends une fraction en 1 clic)

Faut être sacrément brainwashé pour se lancer dans l’immobilier locatif en France de nos jours.

Que l’on alimente le PEA par méconnaissance, je comprend.

Que l’on fasse grève et que l’on perde de l’argent soi-même tout en en faisant perdre encore plus aux autres, c’est un jeu de massacre, pour ne pas dire du terrorisme.

Il y a des lois contre ça. Si seulement elles étaient appliquées…

Tu pointes du doigt un élément fondamental de la discussion.

Il existe des simulateurs en ligne :

Rappelons que la retraite à lieu à environ 67 ans (ou 40 annuités).

L’espérance de vie d’un homme est de 79 ans et celle d’une femme de 85 ans.

Quand tu connais le montant de ta retraite, et que tu calcules la différence avec 100% de l’argent de ton côté + un investissement sur un indice de base qui est le S&P500 à 10% par an (et on peut faire beaucoup mieux que 10%), il n’y a pas photo.

Il faut préparer soi-même sa retraite.

Si seulement la TV osait diffuser ce message…

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Alors, moi je dirais même, si on l’incluait ENFIN dans l’éducation le plus tôt possible.

Faut être sacrément brainwashé pour raconter ce genre d’absurdités surtout !

Mon avis doit être faussé par le fait que je viens de signer un compromis pour un appartement…
Achat sans apport et différé de remboursement de 2 ans : Attention, ne pas oublier qu’aujourd’hui, c’est impossible ! (Enfin, pour ceux qui regardent BFM TV, les autres savent…)
Prix d’achat 20 000€, Frais d’agence 4 000€, notaire 3000€, ajout de 30 000€ de travaux, soit 57 000€ une fois rénové. Le loyer sera au minimum de 700€.
Donc oui, la rentabilité avant impôts sera faible : « seulement » 14,7%.
Après impôts, j’ajoute le foncier de 1200€/an, ce qui ne me laisse qu’une rentabilité de 14,4%. Avec les travaux, j’aurai suffisamment de déficit pour quelques années, pour ne pas subir d’imposition sur les loyers encaissés.
Le cadre législatif est peut-être contraignant : bien que pas d’encadrement de loyer là où j’achète, l’isolation est « très bonne » d’après le DPE. Le Squat n’est pas obligatoire tout comme les loyers impayés… Ca fait juste partie des risques, tout comme une boîte dans laquelle on a mis des billes peut se casser la gueule.
Non scalabilité ? Là, j’avoue ne pas avoir compris. Certains achètent un premier bien, puis un autre et enchaînent de la même manière.
Illiquidité : Oui, c’est sûr, comparé à la bourse. Mais il faut aussi penser que lorsqu’on vend un bien, on va récupérer de l’argent qui, à l’origine appartenait à la banque. Donc en gros, tu es « à poil », la banque te prête de l’argent, tu achètes un bien, le locataire rembourse ton crédit. Si tu vends, tu rembourses le crédit restant à la banque, tu payes éventuellement un impôt sur la plus-value et tu gardes ce qu’il reste. Personnellement, j’arrive à patienter pour récupérer de l’argent que je n’avais pas à l’origine…

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O__O c’est où ?? un prix aussi bas avec un loyer aussi haut, c’est la poule aux oeufs d’or ton appart !

Une cabane dans les arbres avec jacuzzi.
Quand tu vois le prix d’un week-end … :rofl:

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un rendement brut de 14.7% ??? Les rendements bruts tournent autour de 5% (plus ou moins 2 points en fonction des villes). Vous êtes donc l’exception qui confirme la règle.

Oui, je pense avoir eu de la chance de le trouver. Il me reviendra à 57 000€, mais sa valeur sur le marché ici devrait plutôt approcher les 90 000€. J’achète le logement en sachant qu’il y a des problèmes à régler, d’où le prix de départ plutôt bas.

5% de renta, c’est plutôt pour des logements sans travaux ou presque…
J’ai un F2 dans la même ville, prix de revient 45 000€, loué 480€/mois, rien de fou !