Action PEA non française

Suite à la correction du CAC40 à l’annonce de la dissolution de l’assemblée, et étant principalement exposé aux actions française sur mon PEA comme la plupart des gens je suppose (90% pour ma part), j’ai décidé de chercher des entreprises intéressantes pour baisser un petit peu la part d’entreprise française dans mon PEA.

ASML viens donc s’ajouter à Novo Nordisk et Ferrari, et je pensais mettre un billet sur Allianz. J’ai regardé un peu DNB ASA et Investor AB (Norvège et Suède) mais elles ne semblent pas être cotée à la bourse de Francfort comme Novo Nordisk, du moins sur Bourse Direct.

Qu’en est-il de vos PEA? Quelle est votre exposition à la France? Avez vous des entreprises étrangères à conseiller?

Hello,

Actuellement, l’exposition française de mon PEA est assez limitée (40% env).
Sans parler de conseil, pour ma part, j’apprécie des valeurs comme ASMi/L, Ferrari, Dino Polska… Les assureurs allemands me paraissent être un bon filon aussi, oui !

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Bonsoir, pareil que guillaume, l’exposition française de mon PEA est de 20% maxi environ avec total; au niveau actions européennes, j’ai du novo nordisk, ahold delaize, vopak, NN group et noram; grosso modo pays bas, danemark et un peu norvège. Un ETF aussi pour ponderer la partie US. Ferrari m’intéresse mais je la trouve un peu trop chère, à son plus haut. Faut que je mette à jour mon pf sur moning demain

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Désirer moins s’exposer à l’économie française par défiance envers des politiques qui nous promettent un gouvernement à venir peu « business friendly », c’est aussi lutter contre je biais domestique. Le poids de l’économie française est de 3,1% de l’économie mondiale.
C’est dire que si plupart de nos portefeuilles sont surpondérés en actions françaises, peut-être à cause du PEA où les actions non européennes ne peuvent être représentés que par des ETF à réplication synthétique.
J’achète les actions américaines sur compte titre et me limite pour la France à des entreprises dont une part importante du chiffre d’affaires est réalisée à l’étranger comme par exemple Hermès ou Schneider Electric. Pour le PEA, c’est vers la Scandinavie qu’il faut regarder.
Je veux bien être de ceux qui payent leurs impôts en France. mais mon épargne, fruit de mes efforts consentis, une fois l’impôt libératoire acquitté, j’aimerais qu’elle continue de m’appartenir.

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a @hochet : Que nos entreprises travaillent a l’étranger est une bonne chose, mais il n’empĂŞche qu’elle subiront la « folie Â» taxatrice de nos politiques, et c’est ce point qui va poser problème.

Sinon je dois avoir un PEA a +90% Fr et je n’ai pas prévus de vraiment changer mon orientation. Un etf Wolrd EWLD est entré il y a quelques mois, un peu de ASMI…

Mais le problème va au delà de nos frontières car je vous rappel que le parlement européen a été élu (ou plutôt est en cours si je ne me trompe). Et la nouvelle répartition risque de nous amener beaucoup de changement car même si le PPE est majoritaire, les autres mouvances ont pris une part importante. Et là je n’ai pas la moindre idée de où l’on va :frowning:
Je pense que nous aurons une meilleur vision de tout cela a partir de septembre, car des entreprises comme novo ou ASMl qui parlaient sérieusement en interpellant leur gouvernement, de partir être coté au NYSE vont beaucoup modifier la donne.

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Moncler
Dino polska
BE semiconductor
Accenture
Indutrade

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Nous surtaxer en tant qu’individus est une chose mais faire couler les boîtes qui ont leur siège social en France, par une pression fiscale à venir délirante en est une autre. C’est surtout ce deuxième aspect qui m’inquiète. Il est moins facile pour Renault ou Danone de se délocaliser que pour Total.
Ceci dit, quand on voit comment les Allemands ont géré leur situation énergétique, on se dit que la folie n’est effectivement pas réservée qu’à la France.
Mais jusqu’à présent la Hollande et la Scandinavie semblent garder les pieds sur terre.

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Wolters Kluwer pour ma part. C’est ma petite pépite

Tiens, Inditex sinon !

Renault est quand même déjà pas mal présent à l’étranger, en France il ne va rester que les utilitaires et voitures électriques.
Le reste sera externalisé.

Le risque de taxation est un faux problème pour les investisseurs

De toute façon, la taxation des dividendes et des plus-values si vous êtes résident fiscal français sera sensiblement la même, que vos entreprises soient françaises (avec des activités à l’étranger ou pas) ou étrangères, cotées en France, ou cotées ailleurs.

Peut-être même qu’elle sera même pire à l’avenir lorsque l’épargne est orienté vers des entreprises étrangères ou cotés à l’extérieur. Il y’a une fuite des capitaux de l’Europe vers les USA principalement, et l’UE entend bien rapatrier cette épargne ou du moins limitée la fuite :wink:

En ce qui concerne, les entreprises française. Tant que subsiste le principe de la territorialitĂ© pour l’IS ça devrait aller (Ă  moins qu’il ne persiste avec leurs conneries de « super-profit Â»). D’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’il y’a autant de holding en France et peu d’activitĂ© sur le territoire. Finalement si les entreprises ne dĂ©localisent pas leurs sièges c’est qu’elles y trouvent leurs comptes malgrĂ© les pressions fiscales, disons que le rĂ©gime mère-fille et le rĂ©gime d’intĂ©gration fiscale sont assez persuasifs ^^

De toute façon, il va falloir se faire à l’idée que les impôts augmenterons pour tous, que se soit au niveau de l’OCDE, de l’Europe ou de notre pays :slight_smile: (chacun veut sa part du gâteau) Et qu’on n’y échappera pas…

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