Salut, Embraer est un effet le leader sur le segment des régionaux avec Bombardier.
Mais il y a plusieurs problèmes :
C’est une entreprise brésilienne, on s’expose à une devise, un risque politique et donc tout ça se price ;
Hormis aux USA, je pense pas que la tendance soit aux « petits avions » plus écologiques : au contraire, pour les trajets courts, on incite les gens à prendre le train, si ce n’est carrément mettre des barrières via des mouvements comme en Suède de flyshaming de mémoire.
La tendance est vers l’électrique, mais surtout pas vers les petits avions, qui seront en concurrence direct avec le train, là où les longs-courriers restent indispensables pour faire le tour de la terre.
Tu pourrais détailler ? Ton pdv m’intéresse.
C’est aussi mon intime conviction, je veux dire ils sont tellement gros et il y a tellement d’inertie que je les vois mal couler, mais les perspectives sur les prochaines années sont catastrophiques et tout ça n’est absolument pas valorisée dans le cours de l’entreprise.
@guillauminvest d’ailleurs petite question, je ne maîtrise pas du tout le secteur, mais pour les prises de commandes, comment s’effectue le paiement ? En plusieurs fois, une fois au début et une fois à la fin, uniquement à la fin ?
C’est important pour la trésorerie de l’entreprise de gérer ses paiements, surtout dans une industrie aussi capitalistique.
Hello,
Non. La seule chose qui pourrait me faire vendre Airbus, c’est un retournement de tendance et/ou de privilégier Schneider (que j’envisage de faire entrer à un moment ou à un autre).
J’avais pas trop suivi à l’époque mais oui, j’imagine que ça a pesé dans la balance…
Il y a pas mal de pistes qui, pour des raisons géographiques (et/ou des questions d’infra) ne peuvent pas accueillir de jumbo jets… En vrac, le Népal, les atolls divers et variés… Même à La Guardia (NY) c’est plutôt tendu
Et puis, ce sont souvent des avions utilisés en avions de secours (cf le Dash 8 ou le twin otter), donc ça laisse des débouchés hors du transport de passagers « pur et dur » que je vois s’amenuiser (du moins en Europe) pour des raisons économiques et écologiques.
Sans doute, mais c’est pas une pente que j’ai envie de monter Go Airbus!! (mode chauvin : off)
Oh, en termes de risque politique, on est pas les derniers, loin de là
Too big to fail? Boeing peut subsister à coup de juteux contrats « Défense », mais l’ineptie dépasse de loin l’inertie… Si Comac monte au niveau, Boeing finira relégué comme les « Big three »…
Alors il y a peut-être un acompte à la commande, mais globalement c’est plutôt à la réception… Avec des mécanismes de remise sur les commandes « groupées » qui entament pas mal les prix catalogue.
@guillauminvest j’ai beaucoup aimé la vidéo de Sébastien sur Boeing
Je ne suis pas allé faire des recherches mais j’ai clairement appris pas mal de choses sur Boeing …
Bon ca confirme que j’ai aucune envie de rentrer dessus mais aussi que je regrette pas d’être sortie d’Airbus