Salut Quentin,
Très bonne question… Je dirais que ça dépend des paramètres. Sur la dette oui je serais beaucoup plus vigilant sur une small que large perso. C’est pour ça d’ailleurs que je viss de plus en plus des boites à dette nette négative… Une small un peu endettée ça peut vite partir en cacahuète.
Pour les marges c’est plus mitigé, je dirais que sur une large je m’attends à de grosses marges, mais stables, là ou sur une small, je vais moins être exigeant sur la valeur mais je viserais une croissance de la marge.
Pour les ROC/ROIC j’aurais tendance à dire l’inverse, on a tendance à avoir sur une small une forte valeur au départ qui décroit, alors qu’une large aura une seuil pas extraordinaire mais on vise la stabilité… Mais je suis hyper sur car j’ai pas mal de contre exemples…
Pour le CA/FCF/bénéfices etc, je vais aussi évidemment avoir des critères de croissance plus élevés que les large (par ex 15% annuel…).
Je vais aussi veiller à ce qu’il y ait un fort réinvestissement, et pas une trop forte redistribution aux actionnaires (voire pas du tout) alors que sur une large on va généralement viser un retour à l’actionnaire plus stable…
J’aime voire des dépenses en R&D qui croissent au même rythme que le la croissance du FCF par exemple, tout en maintenant un dividende nul 
Bref comme tu le dis, les smalls étant plus risqués, on doit être plus exigeants sur ses chiffres à mon avis.
Là ou en revanche la large doit être irréprochable, c’est sur son Moat : elle a eu le temps de le construire et l’installer, il faut donc qu’elle soit indélogeable !
Voila mon point de vue à la volée 
Je te rejoins sur les rapports indigestes des large caps, c’est aussi ce qui rend les small caps plus attrayantes, on se projette beaucoup plus dans le business, généralement plus simple et plus identifiable ^^
PS : quand tu parles de small et large caps, tu définis quels seuil de capi ?