Rubis opère un virage dans le renouvelable, en rachetant un acteur indépendant français du photovoltaïque !
Si on peut noter le fait que le groupe cherche à verdir ses activités, je note tout de même quelque chose qui le tracasse : l’achat en lui-même. Je m’explique :
Patrick de Pouyanné, PDG de TotalEnergies a toujours annoncé que son groupe ne réaliserait aucun rachat dans les renouvelable du fait de la très haute valorisation globale du secteur.
Bien sûr, Rubis et TotalEnergie n’ont absolument rien à voir entre eux. Mais je crains que l’opération menée par Rubis ne soit finalement qu.une tentative « désespérée » pour plaire au marché. Bien que je ne sois plus actionnaire, j’espère me tromper. Les précédentes acquisitions du groupe étaient parfaitement cohérente et faisaient sens. Là, j’ai le sentiment que c’est un peu à marche forcée.
Néanmoins, le marché, lui, a apprécié cette annonce.
C’est vrai que vendredi 17 novembre quand j’ai vu Rubis en tête des plus fortes hausses du SBF 120 avec presque +5% et qu’au même moment Hermes buvait le bouillon à-6%, j’ai cru à un poisson d’avril
Bon, plus sérieusement mieux vaut ne pas s’emballer sur Rubis. Il est encore un peu tôt pour être sûr que la remontada est engagée. A voir comment les choses se passent ces prochains jours…
Rubis a annoncé le rachat de Photosol et la création d’une division « Rubis Renewables », regroupant les activités de Photosol et HDF Energy.
Ces investissements font remonter mécaniquement la note Investissement Social Responsable de Rubis.
Donc les grands fonds de placement, ETF etc … sont obligés d’acheter ou de racheter Rubis
D’où une pression acheteuse qui va probablement s’étaler sur plusieurs mois (avec des haut et des bas)
Faut dire qu’on est descendu très (trop à mon avis) bas par rapport aux fondamentaux.
Rubis a gagné 6% lors des cinq derniers jours de bourse, le frémissement est intéressant mais il est encore un peu tôt pour s’emballer. Pour ma part je préfère attendre le passage des 27 euros minimum pour renforcer un peu ma ligne et baisser mon PRU.
Il faut dire qu’avec un PRU à 37 j’ai de la marge
Ce soir 10 janvier 2022, Rubis clôture à 28,06 €, soit le plus haut niveau de clôture depuis deux mois. La route est encore très longue pour rattraper tout le terrain perdu depuis 6/8 mois, mais on dirait quand même que la dégringolade est derrière nous. Croisons les doigts.
Oui c’est sur que les résultats ne vont pas être jojo mais bon si on monte jusqu’au 10 février ça ira ^^ Et puis tout le monde est au courant que les résultat vont être moyen ^^
Normalement, les prévisions sont déjà intégrées dans le cours de bourse mais on n’est jamais à l’abri d’une très mauvaise ou d’une très bonne nouvelle . Il suffit de voir Atos hier (lol).
La remontada continue pour Rubis, qui clôture une belle semaine (+3,6 %) au dessus des 29 €. D’autant plus remarquable que les stars du luxe d’hier ont dans le même temps bien derouillé (Hermès -5,49 %, LVMH -3,89 %).
Allez, on encourage Rubis, une des très rares vraie aristocrate du dividende en France
Le prix du pétrole est neutre pour Rubis.
Rubis est un distributeur/fournisseur donc Rubis est payé sur les volumes de pétrole délivrés.
Si le prix du pétrole haut impact les volumes alors oui Rubis sera impacté aussi.
Je pense pas que ce soit le cas, car si les prix sont hauts en ce moment c’est parce que la demande est forte et donc les volumes restent soutenus.
Rubis est négativement impacté par la hausse du pétrole, non pas dans ses prestations en elles-mêmes, mais plutôt par rapport à ses clients. En particulier pour ce qui est de la branche Énergie du groupe.
En effet, la société exploite des marchés de niche, dans des pays principalement importateurs de pétrole. Ainsi, une hausse de l’or noir impacte négativement les capacités financières de ses clients, et se ressent par conséquent sur leurs achats auprès de Rubis.
Boursier.com et investir sont passé a vendre sur l’action.
Il avance 2 raisons principales :
La première, c’est les lourds investissements dans le secteur de l’énergie renouvelable qu’elle a commencé à prix fort (un peu a marche forcée). Ils rappellent que le rachat de photosol s’accompagne aussi de la récupération de la dette de l’entreprise.
La seconde, et non des moindres, l’été dernier une députée a demandé l’ouverture d’une enquête sur les relations entre Rubis et état islamique.
"Selon la question écrite de Mme Dumas, Rubis a réalisé d’importants investissements «afin de développer les infrastructures du terminal pétrolier du port de Ceyhan, en Turquie» pour devenir «le plus gros terminal indépendant de produits pétroliers en Méditerranée».
La députée souligne la hausse importante du volume pétrolier en provenance du Kurdistan irakien en 2014, année où l’EI proclame un califat à cheval sur la Syrie et l’Irak, lequel ne sera démantelé par la coalition internationale qu’en mars 2019"
Depuis, l’entreprise a vendu sa participation en Turquie.
Mais, un problème de réputation peut nuire sur la valorisation de l’action. (après orpea, on ne peut pas le contraire )