Bonjour à tous !
Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir discuté de Ferrari avec @anquietas ou mon esprit de contradiction qui me donne envie de freiner quand tout le marché accélère.
Toujours est-il que je m’intéresse à une « petite » boîte (grosso modo 3,5mds de capi) qui parlera à tous les afficionados de belles mécaniques : Brembo!
Graphiquement, on a une action dans le cours fait le yo-yo (ziva) depuis 5 ans…
Le PER est a 12, ce qui est assez bas.
Pourtant, les fondamentaux me paraissait bons, du moins sur papier. Jugez plutôt :
Leader dans les systèmes de freinage auto, moto, notamment sur le segment haute performance, et même en compétition (5% du CA)- Ce qui ne s’improvise pas.
La boîte a une vraie image de marque, et ses étriers de freins rouge sont devenus un symbole de performance (et ce n’est pas Tesla qui dira le contraire, vu la polémique sur le modèle Y)
La tendance ne me paraît pas remise en cause par l’avènement des véhicules électriques ; Au contraire, sur une voiture plus lourde (cause batteries), mais avec pas mal de couple, la question du freinage me paraît d’autant plus essentielle
Autre vent favorable, la transition écologique, ou plutôt la qualité de l’air ;
Aujourd’hui, le débat sur les particules fines est incontournable, surtout en Île de France.
Or, sur les véhicules récents, les pneumatiques et les freins sont les postes d’émission les plus importants (cf Ademe 2022 : « Plus de la moitié des particules fines émises par les véhicules routiers récents ne proviennent plus de l’échappement »).
Un effort sur le freinage me paraît donc indispensable. Et encore une fois, qui mieux que Brembo ?
Alors certes, il y a l’essor de la voiture « intelligente », qui limite le recours au freinage « traditionnel » (again, hello Tesla) mais Brembo ne chôme pas côté R&D et devrait dévoiler son système « brake by wire » incessamment sous peu (2025 je crois ?)
Autre point noir, il me semble que Brembo est actionnaire de Pirelli, qui est aux prises avec son actionnaire chinois… Mais la firme s’en tient sagement à une politique « non ingérence, non indifférence ».
A part ça, je ne vois pas…
Aurais-je manqué un elephant dans la pièce? Des comptes pourris ?
A vous lire,