Je nâai pas peur de lâinvestissement boursier. Mais sâendetter pour investir en bourse est rĂ©ellement une mauvaise idĂ©e. Sur ce forum, il y a de nombreux dĂ©butants qui se trouveront ruinĂ©s en suivant ce genre de conseil.
Câest une des rĂšgles de lâinvestissement boursier. Ne pas investir Ă crĂ©dit.
Quant Ă lâimmobilier, lorsque lâon investit sur sa rĂ©sidence principale, on Ă©change un loyer contre du patrimoine. Câest intĂ©ressant. Il y a un bien physique dont la valeur peut certes monter ou descendre mais câest sur des cycles longs.
Concernant un emprunt immobilier locatif, il y a des rĂšgles sĂ©vĂšres en France qui assainissent le marchĂ©. Je suis par exemple totalement contre le fait dâassouplir les rĂšgles de crĂ©dit aujourdâhui car je trouve cela dangereux pour les mĂ©nages. Il y a donc des garantis quant Ă la viabilitĂ© du projet. Il y a aussi des assurances pour se prĂ©munir des accidents de la vie.
Comment garantir un emprunt pour investir en bourse ? Câest impossible. Lâentreprise peut faire faillite, y compris les plus grosses. La bourse peut chuter. Comment la banque peut se prĂ©munir et prendre des garanties ? Ca sera sur dâautres biens que vous possĂ©dez.
lâimmobilier varie sur des cycles longs lĂ oĂč la bourse varie sur des cycles courts. Mais le problĂšme nâest pas lĂ .
oui investir dans des biens pourris entraine la ruine des investisseurs dans lâimmobilier. Les squatteurs aussi. Aujourdâhui le risque immobilier est trop Ă©levĂ© par rapport au rendement dâoĂč le blocage du marchĂ©. Il faudrait lever ce risque en raccourcissant par exemple le dĂ©lai dâexpulsion des mauvais locataires et squatteurs mais cela est un autre sujet.
Je vous invite à regarder mon message précédent pour la réponse à votre question sur la différence.
Mais sâendetter pour investir en bourse est rĂ©ellement une mauvaise idĂ©e
Je le rĂ©pĂšte et ne cesserai de le rĂ©pĂ©ter : Câest dangereux uniquement si câest fait nâimporte comment ! Si les choses sont bien prĂ©parĂ©es en amont, le pire qui puisse arriver câest de rembourser un crĂ©dit pour un actif qui vaut 0. Sachant que la valorisation de lâactif nâa aucun lien avec le fait de rembourser, cela ne doit donc pas impacter la capacitĂ© de remboursement. Ce nâest pas un « danger » qui mettra en peril la situation financiĂšre.
Câest une des rĂšgles de lâinvestissement boursier. Ne pas investir Ă crĂ©dit.
La vĂ©ritable rĂšgle câest surtout de nâinvestir que ce quâon peut se permettre de perdre. Si un Ă©ventuel crĂ©dit entre dans ce critĂšre, ce nâest donc pas un problĂšme.
Il y a aussi des assurances pour se prémunir des accidents de la vie.
Tout crĂ©dit, peu importe sa destination, peut ĂȘtre liĂ© Ă des assurances en cas de perte dâemploi, dâincapacitĂ©, etc.
Lâentreprise peut faire faillite, y compris les plus grosses. La bourse peut chuter. Comment la banque peut se prĂ©munir et prendre des garanties ? Ca sera sur dâautres biens que vous possĂ©dez.
La banque / lâĂ©tablissement de crĂ©dit ne prend AUCUNE garantie sur un crĂ©dit conso. Cela se passe donc au niveau personnel et Ă ce que je disais prĂ©cĂ©demment : un crĂ©dit se doit dâĂȘtre aniticipĂ©, prĂ©parĂ© Ă lâavance et correctement calibrĂ©. Si jâemprunte 10 alors quâĂ cĂŽtĂ© je possĂšde des biens liquides qui valent 100, alors le crĂ©dit est largement couvert et ne reprĂ©sente donc pas un risque important de mise en difficultĂ©s financiĂšres.
En outre, comme dit prĂ©cĂ©demment, si la boirse chute, cela nâest pas censĂ© avoir de rĂ©percussions sur la capacitĂ© de remboursement. Ce nâest donc pas un sujet / problĂšme en soi.
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Les Etats ne font jamais faillite ?
Qui a vu sa note dégradée il y a quelques jours encore ?
Et donc va emprunter à des taux encore plus élevés ?
Et donc sera encore plus endettĂ©s quâelle ne lâest dĂ©jĂ ?
Jâentends toujours que les arbres ne poussent pas jusquâau ciel, les dettes non plus âŠ
Qui a conseillé ça ?
Personne âŠ
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En Suisse il est possible de dĂ©duire les intĂ©rĂȘts des crĂ©dits privĂ©s Ă©galement, jâaurais dĂ» le prĂ©ciser
je nâai jamais parlĂ© dâobligations, cela ne mâintĂ©resse absolument pas dâailleurs
Sauf que des accidents de la vie cela existe.
Vous avez investi lors du krach covid. Vous avez bien fait puisque cela est remontĂ©. Imaginez maintenant que la situation se soit transformĂ©e en crise Ă©conomique de grande ampleur (Ă vrai dire, la distribution dâargent gratuit va se transformer en crise de la dette et on va dans une vraie bonne crise Ă©conomique dâici quelques mois), vous perdez votre travail, vous nâarrivez pas Ă rembourser votre crĂ©dit, etc⊠Cela arrive malheureusement.
Vous ĂȘtes un cas Ă part, vous ĂȘtes rĂ©flĂ©chi, vous analysez beaucoup. Imaginez maintenant le nombre de jeunes qui se lancent sans avoir votre niveau, qui vont prendre un crĂ©dit et qui font faire de mauvais choix.
Les Ă©tats peuvent faire faillite (cf. Argentine. Cf. la GrĂšce. Cf. bientĂŽt la France) et câest pour cela que les Ă©tats sont notĂ©s. Investir dans des obligations court terme dâĂ©tat allemands ou amĂ©ricains est sans risque aujourdâhui. Ce nâest pas parce que la France est mal gĂ©rĂ©e et surendettĂ©e que tous les Ă©tats de la zone euro le sont.
Je parle bien dâobligation court terme. La faillite de la SVB a Ă©tĂ© en raison dâobligation Ă dix ans. Trop long.
« Vous avez quatre heuresâŠÂ »
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Justement le but câest de dire quâun crĂ©dit PEUT ĂȘtre intĂ©ressant quand câest une dĂ©marche Ă©tudiĂ©e et rĂ©flĂ©chis.
Personnelement jâai mis 30k⏠à crĂ©dit en action de lâentreprise dans laquelle je travaille. Jâai fait +15% en PV + dividende en un an (pour un crĂ©dit Ă 1,8%).
Mais en effet je travail dans mon entreprise, je la connais par coeur, ce nâest pas fait se un coup de tĂȘte.
Et surtout, mĂȘme si la boite fait fallite, jâaurais de quoi rembourser le credit
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d11
31
vous faites des gĂ©nĂ©ralitĂ©s Ă partir dâun cas particulier.
Vous avez de quoi rembourser si la boite fait faillite. Si votre boite fait faillite, vous ĂȘtes au chomage. Cela pourrait vous mettre en difficultĂ© financiĂšre.
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Tu ne nous lis pas bien (je me permet de tutoyer)
On dit justement que au cas par cas cela peut ĂȘtre intĂ©ressant.
Si ma boite fait faillite je suis au chomage.
Mais mon patrimoine est bien supĂ©rieur au montant du crĂ©dit, donc mĂȘme dans ce cas je peux rembourser
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âŠ
Donc les obligations câest sans risque si âŠ
et si âŠ, on choisit celle ci et pas celle lĂ âŠ
Bref, on peut avoir le mĂȘme raisonnement avec les actions, ⊠et lâimmobilier aussi finalement, qui te semble si magnifique, mais si on fait construire sa maison par le premier entrepreneur malhonnĂȘte venu, si on se fait squatter et dĂ©grader son bien locatif, si on achete le premier Pinel bien surĂ©valuĂ©, ⊠on va aussi le sentir passer au final âŠ
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Effectivement, je pense que les raisonnements qui commencent par des « siâŠÂ »
Le seul et unique principe qui devrait convenir au plus grand nombre est le principe de Macintosh :
« De la rĂ©flexion (personnelle) naĂźt lâaction (personnelle) »
Nâest-il pas ?
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Lâimmobilier ne me semble pas magnifique. Relisez moi svp. Mais ce sont des cycles longs et cela rassure les banquiers.
Les obligations dâĂ©tat ne sont, pour la plupart, pas risquĂ©es. Les obligations dâentreprises sont un peu plus risquĂ©es. Les actions sont bien plus risquĂ©es. Ce nâest pas tout blanc ou tout noir. Il y a des niveaux de risque diffĂ©rents.
vous perdez votre travail, vous nâarrivez pas Ă rembourser votre crĂ©dit
Nâais-je pas dit quâil Ă©tait nĂ©cessaire que le crĂ©dit soit couvert par des actifs, afin de sĂ©curiser lâemprunt ?
Vous ĂȘtes un cas Ă part, vous ĂȘtes rĂ©flĂ©chi, vous analysez beaucoup. Imaginez maintenant le nombre de jeunes qui se lancent sans avoir votre niveau, qui vont prendre un crĂ©dit et qui font faire de mauvais choix.
Mais Ă un moment donnĂ© il faut que chacun prenne ses responsabilitĂ©s. Qui, avec un minimum de jugeote, va se lancer dans quelque chose (quoi quâil puisse sâagir) sans sâĂȘtre renseignĂ© sur comment faire et quels sont les risques ?
DĂšs lors que je parle de crĂ©dit, je prĂ©cise systĂ©matiquement quâil faut de la prĂ©paration, que si câest mal fait, cela peut ĂȘtre trĂšs dangereux. Ă un moment donnĂ©, je ne peux plus rien faire pour celui / ceux qui ne peuvent pas assimiler ces Ă©lĂ©ments de base. Devrais-je pour autant mâinterdire dâĂ©voquer ce sujet ? Je ne pense pas.
Investir dans des obligations court terme dâĂ©tat allemands ou amĂ©ricains est sans risque aujourdâhui.
HeuâŠ
@fireman Sâinspirer de quelquâun, le prendre pour modĂšle, aucun soucis. Le « DĂ©ifier », non. Bien sĂ»r, je ne dis pas que câest ton cas. NĂ©anmoins, quand je vois tous ceux qui ont les yeux Ă©carquillĂ©s devant une citation de nâimporte quelle star de lâinvestissement (type WB en est une) et qui vivent leurs investissements par procuration, je pense quâil y a un problĂšme quelque part.
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Tu renvoies au paradigme essentiel : faire confiance Ă son propre raisonnement ou bien Ă celui du marchĂ© (ETF) ou enfin dâun gourou quelconque.
Quel que soit son choix on se doit de lâassumer, dâune part, et dâautre part, avoir lâhumilitĂ© de reconnaĂźtre quâon fera parfois de mauvais choix.
Pour revenir Ă la question du levier, je sais que si jâavais fait usage de levier, jâaurais ruinĂ© le mĂ©nage. Parce que quand on suit ses convictions, on nâest aussi bon que son dernier choix.
Personnellement, jâavais enchaĂźnĂ© des rĂ©ussites avant de me vautrer sur le dossier Gowex, oĂč 1) je nâavais pas compris quâune fraude caractĂ©risĂ©e Ă©tait en train de se perpĂ©trer, et b) jâai dĂ©rogĂ© aux rĂšgles de bonne gestion en allouant trop de capitaux Ă un seul dossier, convaincu Ă tort dâavoir une nouvelle fois raison.
Donc le levier, câest chic jusquâau jour oĂč ça ne lâest plus.
Un facteur de risque supplĂ©mentaire. Faire du levier sur Air Liquide ou une SCPI nâest surement pas pire que de jouer les penny en levier 1, mais ça reste une Ă©pĂ©e Ă double tranchant, a fortiori entre les mains de celui qui sâarrĂȘte Ă un raisonnement simpliste comme « je peux emprunter Ă X% pour investir Ă X+2% ».
Bref, ici il y a surtout de jeunes investisseurs, dont certainement un bon paquet plus futĂ©s que moi. Je trouve que câest une excellente chose que de prĂ©senter ce petit message de Buffett, ne serait-ce pour rappeler quâun consensus sur Moning ne reflĂšte pas forcĂ©ment un consensus universel, et ne dispense pas de se poser la question de son rapport au risqueâŠ
Quel que soit son choix on se doit de lâassumer, dâune part, et dâautre part, avoir lâhumilitĂ© de reconnaĂźtre quâon fera parfois de mauvais choix.
Ah mais totalement. Personne nâest ni parfait ni infaillible !
Personnellement, jâavais enchaĂźnĂ© des rĂ©ussites avant de me vautrer sur le dossier Gowex, oĂč 1) je nâavais pas compris quâune fraude caractĂ©risĂ©e Ă©tait en train de se perpĂ©trer, et b) jâai dĂ©rogĂ© aux rĂšgles de bonne gestion en allouant trop de capitaux Ă un seul dossier, convaincu Ă tort dâavoir une nouvelle fois raison.
Le problĂšme nâest donc pas le crĂ©dit en lui-mĂȘme, mais de mauvais choix qui peuvent se produire au niveau mĂȘme de lâinvestisseur. Ce qui peut, Ă©videmment, arriver Ă tout le monde. DâoĂč lâintĂ©rĂȘt, selon moi, de rester diversifiĂ©.
ça reste une Ă©pĂ©e Ă double tranchant, a fortiori entre les mains de celui qui sâarrĂȘte Ă un raisonnement simpliste comme « je peux emprunter Ă X% pour investir Ă X+2% ».
On en revient Ă la prĂ©paration en amont et Ă la prise en compte des risques. Dans lâexemple citĂ© il est Ă©vident que quâil y a des manquements. Mais encore une fois, le soucis ce nâest pas le crĂ©dit, câest le souscripteur.
et ne dispense pas de se poser la question de son rapport au risqueâŠ
Question primordiale, que jâaborde (et que quiconque devrait aborder) dĂšs lors quâil est question de crĂ©dit. LâĂ©luder serait le meilleur moyen de se planter en beautĂ©.
Le crĂ©dit câest comme tout. Ce nâest ni « tout bon » ni « tout mauvais ». Dans certaines situations câest Ă proscrire absolument, alors que dans dâautres câest un formidable outil de crĂ©ation de patrimoine.
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Voilà , un « outil de création de patrimoine » ou plus prosaiquement, un « outil de prise de risque ».
Il « crĂ©e du patrimoine » dans la « situation » oĂč le choix dâinvestissement sâavĂšre judicieux. Ce que lâon apprend a posteriori.
Bonne soirée
Et un « mauvais choix » ne signifie pas pour autant « se retrouver en difficultés financiÚres »