Bonsoir
Merci Ă chacun pour vos commentaires.
Je pensais y répondre individuellement mais en même temps, elles renvoient pour la plupart à une problématique que je vais maladroitement surnommer « 2 chaises, 1 cul »
Ca va être chaud à synthétiser, mais en gros, après quelques années de boursicotage tous azimuts, j’ai découvert mon investisseur intérieur, en l’occurrence au profil « value, orienté rendement ».
Chic ! Bref, au fil des années on a constitué (avec l’aimable participation de ma compagne !) un patrimoine générateur de revenus, et qui dans sa version à venir devrait ête un minimum robuste en cas de tempête boursière. (Je parle des flux de dividendes/loyers/coupons, pas de la valorisation en cas de krach boursier/récession).
C’est dans ce contexte de présumé résilience que je me suis permis de rogner sur l’épargne de précaution… en comptant comme anquietas l’a remarqué sur la poche obligataire pour abonder les années de vaches maigres.
Soit dit en passant, nous avons peu de dépenses contraintes, et donc un peu de marge de manoeuvre.
Cela dit, je retiens bien la remarque de Mickael et j’essayerai de garnir les livrets un peu (mais ce n’est pas très amusant, avouons !)
La deuxième partie de cette longue réponse aborde la démarche FIRE justement, dont je suis un adepte convaincu mais peu fervent.
Je vais lire l’article de blog partagé par unpetitbillet, mais je ne découvre pas aujourd’hui les SWR.
D’ailleurs, je ne sais pas ce qui se passe dans ce domaine, mais pendant des décennies, tout le monde s’accordait sur les 4% de l’étude Trinity, mais dernièrement, je lis 3% par ici, 3,5% par là … mais aussi des chiffres plus élevés (5% pour Vanguard, voire 8% chez Dave Ramsay mais à prendre avec une énorme pincée de sel AMA).
Il y a également des approches adaptatives, dont ma préférée, répondant au doux nom de Guyton-Klinger, qui me met bien dans les clous avec une probabilité de réussite de 95-100%. Trop cool !
Ce qui me dérange dans ces modèles, c’est qu’ils s’appuient presque tous sur un portefeuille américanocentrique, 100% ETF SP500 ou bien un mix 60-40% obligations+ETF SP500.
Or, investisseur value, j’ai du mal à acheter le SP500 à ces niveaux. Sans parler de notions de patriotisme économique, voire d’éthique.
Par conséquent, autant j’adhère aux principes des approches s’appuyant sur des calculs de Monte Carlo, autant j’ai du mal à vendre mes TTE, Veolia et BNP pour acheter des indices dominés par des techno US… Et reviens donc, presque par défaut, à cet échafaudage de valeurs FR.
Bref, un noeud gordien pas facile Ă couper.
Dans l’absolu, je ne sais pas si ça va tenir la route, mais j’espère bien au moins pouvoir profiter de quelques bonnes années de liberté, quitte à vivre chichement en fin de vie.
(Enfin, comme l’a si bien dit passion.finance, le temps libre apporte des occasions de dépenser. Nous avons plein de passe-temps pas cher (lire, marcher, jouer, musique, vélo…) mais l’appel au voyage pourrait générer des frustrations, effectivement ! On verra bien !)
Navré pour le pavé mais c’est l’occasion d’étayer un peu le narratif « à la croisée des chemins » 
Bonne soirée