Hausse de la flat tax?

Cela soulève un point intéressant ;

Quand tu investis de petites sommes (100, 300, 500€), pour gĂ©nĂ©rer une vraie PV, il faut y aller ! Or, comme tu le dis, ces petits gains sont taxĂ©s « full force Â». Autant dire qu’il ne te reste rien.

Ce qui est délétère à plusieurs niveaux :

  1. On saborde nos champions nationaux (ce qui est dommage, car on a des arguments à faire valoir, voire des boîtes capitales pour l’avenir ; Je pense a Legrand, Schneider…) ;

Et ensuite, il faudra que l’État remette la main au pot pour recapitaliser et éviter des licenciements ? La boucle est bouclée…

  1. On décourage l’actionnariat individuel, ce qui accroit la mainmise d’intérêts étrangers sur ces mêmes boîtes ; Ensuite, ça gueule quand il y a des fermetures, délocalisations…
    Bah oui, mais ce sont les fonds internationaux qui siègent au CA, et ils en ont rien à carrer de l’emploi français.

  2. Indirectement, on incite Ă  des prises de risque inconsidĂ©rĂ©es (puisqu’il faut miser gros et/ou risquĂ© pour espĂ©rer gagner), ce qui accroĂ®t le nombre de « perdants Â» en bourse et dissuade d’autant la population de s’intĂ©resser Ă  la finance…

  1. Cela permet à certains de la dépeindre comme un monstre opaque asservi à des forces obscures… La fable est éculée.

  2. Un phénomène d’autant plus dommageable que nous avons cruellement besoin de faire rentrer de l’argent dans les comptes de nos compatriotes pour pallier aux lacunes d’un système par répartition qui montre ses limites.

  3. In fine, on se retrouve pris entre le marteau et l’enclume ; Interdiction de capitaliser, car le capital, c’est mal…
    Mais plus aucune garantie (ni espoir) de bénéficier des largesses publiques quand l’heure de la retraite sonnera.

C’est d’autant plus dommage qu’il existe des modèles éprouvés de conciliation entre le capital et la chose publique, la Norvège faisant à mes yeux figure de best in class.

6 « J'aime »