| Réflexion toute personnelle : En forçant l’Europe à dépenser des centaines de milliards € dans un réarmement précipité, les Etats-Unis ne chercheraient-ils pas à empêcher celle-ci de participer à la « course aux infrastructures » ?
| J’ai bien remarqué que peu de monde sur le X Finance FR s’intéresse à ces types d’actifs, mais je pose quand même ma réflexion ici…
| Je m’interroge vraiment sur les derniers mouvements de Blackrock, qui, après avoir dépensé plus 20 milliards $ pour racheter une grosse quarantaine de ports à travers le monde (dont ceux du Canal de Panama, vient tout juste d’annoncer s’intéresser aux infrastructures énergétiques (notamment les réseaux de transport). Évoquant celles-ci comme étant des « actifs qui redéfiniront l’avenir ».
Honnêtement, de telles actes / annonces (y compris dans leur timing) me mettent la puce à l’oreille quand à la quasi obligation faite à l’UE de dépenser sans compter dans son réarmement… Les US n’agissent jamais sans arrière pensée (encore moins avec Trump à leur tête), et ne ratent jamais l’occasion d’écarter un concurrent potentiel afin d’avoir plus ou moins le champ libre pour faire ses emplètes sur le marché des infrastructures.
À moins que l’idée ne soit même pas « d’écarter un concurrent », car l’Europe a-t-elle vraiment déjà été vie comme une « concurrente » sérieuse ? Peut-être que l’idée de fond serait encore plus vicieuse. À savoir : forcer les pays Européens (déjà sur-endettés pour certains) à devoir céder certains de leurs actifs stratégiques et critiques.
| Dit vulgairement, l’Administration US ne viendrait-elle (une nouvelle fois) d’envoyer un magistral
à la fois à l’UE, mais encore plus à ses États membres ?
| La question des droits de douane « réciproques » annoncée hier soir par Donald Trump, en plus de forcer la FED à baisser ses taux afin de faciliter (et baisser le coût) du refinancement de la dette arrivant à échéance, participera à l’effort de ré-industrialisation des États-Unis.
Cela entraînera une réduction des importations US, tout en augmentant, à terme, les capacités exportatrices. Contrôlant alors de nombreuses infrastructures portuaires à travers le monde (récents achats de Blackrock) ainsi que de multiples infrastructures de transport d’électricité / énergies (annonce de Blackrock), les US auraient alors un levier économique supplémentaire énorme à opposer à n’importe quel autre État du monde.
Une sorte de concurrence face aux visées chinoises. Lesquelles ont déjà amené le pays à acquérir des infrastructures étrangères en masse. Tel que le port du Pirée en Grèce, mais aussi d’autres en Europe ou en Afrique.
| Le point de vue américain pourrait alors être : "Ma devise est contestée, mais… Mon armée est plus forte que la tienne, je contrôle tes ports et tes infrastructures critiques… Je te tiens toujours littéralement par les
! "
| Autrement dit, il ne serait pas impossible que sous couvert de repli sur elle-même, l’Amérique nous prépare un Comeback expansionniste qui va, une nouvelle fois, peter à la gueu** des européens.
Lesquels n’auront rien vu venir (comme d’habitude), et se retrouveront alors comme des co** entre les et la
, qui contrôleront tout ce qui peut l’être (y compris en Europe).