En ce mois de septembre, je vous propose de couvrir une société canadienne du nom de Exchange Income Corporation. Cette mid-cap est active dans le service aérien (fret et services médicaux d’urgence dans des régions difficiles d’accès du Canada) pour 65% de son activité, et la production / vente de produits manufacturés pour différentes Industries Nord Américaines pour les 35% restant de l’activité.
La titre présente le profil d’une valeur de rendement (>5%), avec une croissance régulière du dividende.
De par ses activités, le cours est néanmoins particulièrement volatile, avec un Bêta élevé (>2). Le Chiffre d’Affaires est largement orienté à la hausse, tout comme le Résultat Net. À noter un taux de distribution du dividende très élevé, parfois supérieur au BNA (exercices 2020 et 2021).
International - La Suède souffre
Le Royaume Scandinave, réputé dans le monde de l’investissement pour ses entreprises de qualité, connaît une rentrée difficile… dans la lignée des mois précédents. En effet, avec un taux d’inflation toujours supérieur à 9% au mois de juillet dernier, le pays peine à se sortir d’une situation économique fort peu enviable.
Cela se répercute notamment sur sa devise, la Couronne Suédoise (SEK), qui n’en fini plus de se déprécier au regard de ses concurrentes internationales. C’est ainsi qu’elle enchaîne les plus bas historiques, notamment face à l’€uro. Une situation peu appréciable pour les investisseurs déjà positionnés et dont les portefeuilles accusent des pertes liées à l’effet de change. Par contre, entre une économie affectée et un change favorable (aux achats en €), cela pourrait être une fenêtre de tir pour se positionner sur ce marché.
France - Les carburants en ligne de mire
Face à la nouvelle envolée des cours de l’or noir (et aux taxes françaises sur les carburants !), les prix de ces derniers sont fortement remontés ces dernières semaines. Dépassant régulièrement, de nouveau, les 2€ du litre, le gouvernement se devait de réagir. Il a donc, sans grande surprise :
● enjoint les distributeurs à renier leurs marges déjà faméliques
● refusé de toucher au levier « fiscalité »
Par contre, il vient d’autoriser les distributeurs… à vendre perte ! Une autorisation qui devrait perdurer durant « plusieurs mois » selon la Première Ministre. L’État, pourtant grand gagnant de la hausse des prix (plus de 60% de taxes sur les carburants), demande donc à ceux qui margent le moins (les distributeurs) de faire son travail. Il ne s’agirait pas de toucher à ses « super-profits fiscaux ».
Il est d’ailleurs intéressant de préciser, à ce sujet, que TotalEnergies à reconduit son blocage des prix à 1,99€ /litre.