Aurais-tu manqué mes innombrables sujets sur la crypto ? 
Par ailleurs, jâai largement participĂ© au prototypage idĂ©ologique de plusieurs fonctionnalitĂ©s de Moning, telles que le simulateur dâintĂ©rĂȘts composĂ©s. 
Le dĂ©lit dâopinion nâexiste pas.
Affreux ou mignon, le sentiment ne fait pas preuve.
Bien quâil soit de notoriĂ©tĂ© publique que je fus autrefois Ă©lu municipal dâopposition (PrĂ©sident de groupe de 2014 Ă 2021), je demeure aujourdâhui et par choix sans le moindre mandat (Ă©lectron libre).
Les idĂ©es contradictoires sont inhĂ©rentes au dĂ©bat public dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral.
La Cour EuropĂ©enne des Droits de lâHomme (CEDH) est Ă©clairante sur ce sujet:
La libertĂ© dâexpression constitue lâun des fondements essentiels dâune sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique, lâune des conditions primordiales de son progrĂšs et de lâĂ©panouissement de chacun. Sous rĂ©serve du paragraphe 2 de lâarticle 10, elle vaut non seulement pour les « informations » ou « idĂ©es » accueillies avec faveur ou considĂ©rĂ©es comme inoffensives ou indiffĂ©rentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiĂštent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolĂ©rance et lâesprit dâouverture sans lesquels il nâest pas de « sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique » (Athanasios Makris c. GrĂšce, n° 55135/10, § 24, 9 mars 2017, § 24).
La Cour rappelle par ailleurs que lâarticle 10 § 2 de la Convention ne laisse guĂšre de place pour des restrictions Ă la libertĂ© dâexpression dans le domaine du discours politique ou des questions dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral (SĂŒrek c. Turquie (n° 1) [GC], n° 26682/95, § 61, CEDH 1999-IV)
Le droit Ă la libertĂ© dâexpression garanti par lâarticle 10 constitue lâun des principaux moyens permettant dâassurer la jouissance effective du droit Ă la libertĂ© de rĂ©union et dâassociation consacrĂ© par lâarticle 11 (voir, mutatis mutandis, Nilsen et Johnsen c. NorvĂšge [GC], n° 23118/93, § 44, CEDH 1999-VIII, Vellutini et Michel c. France, n° 32820/09, § 32, 6 octobre 2011). Ceci vaut particuliĂšrement dans le domaine politique.
En effet, malgrĂ© son rĂŽle autonome et la spĂ©cificitĂ© de sa sphĂšre dâapplication, lâarticle 11 doit sâenvisager aussi Ă la lumiĂšre de lâarticle 10. La protection des opinions et de la libertĂ© de les exprimer constitue lâun des objectifs de la libertĂ© de rĂ©union et dâassociation consacrĂ©e par lâarticle 11. Il en va dâautant plus ainsi dans le cas de partis politiques, eu Ă©gard Ă leur rĂŽle essentiel pour le maintien du pluralisme et le bon fonctionnement de la dĂ©mocratie (Parti communiste unifiĂ© de Turquie et autres c. Turquie, 30 janvier 1998, §§ 42 et 43, Recueil des arrĂȘts et dĂ©cisions 1998-I, Parti populaire dĂ©mocrate-chrĂ©tien c. Moldova, n° 28793/02, § 62, 14 fĂ©vrier 2006)
La Cour attache une importance particuliĂšre au pluralisme, Ă la tolĂ©rance et Ă lâesprit dâouverture, lesquels sont des caractĂ©ristiques dâune « sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique ». Aussi estime-t-elle que, bien quâil faille parfois subordonner les intĂ©rĂȘts dâindividus Ă ceux dâun groupe, la dĂ©mocratie ne se ramĂšne pas Ă la suprĂ©matie constante de lâopinion dâune majoritĂ© ; elle commande un Ă©quilibre qui assure aux minoritĂ©s un juste traitement et qui Ă©vite tout abus dâune position dominante (Young, James et Webster c. Royaume-Uni, 13 aoĂ»t 1981, § 63, sĂ©rie A n° 44, Chassagnou et autres c. France [GC], nos 25088/94, 28331/95 et 28443/95, § 112, CEDH 1999-III, Parti populaire dĂ©mocrate-chrĂ©tien c. Moldova, prĂ©citĂ©, § 64)
La Cour accorde la plus haute importance Ă la libertĂ© dâexpression dans le contexte du dĂ©bat politique et considĂšre quâon ne saurait restreindre le discours politique sans raison impĂ©rieuse. Y permettre de larges restrictions dans tel ou tel cas affecterait sans nul doute le respect de la libertĂ© dâexpression en gĂ©nĂ©ral dans lâĂtat concernĂ© (Feldek c. Slovaquie, n° 29032/95, § 83, CEDH 2001-VIII, De Lesquen Du Plessis-Casso c. France, n° 54216/09, 12 avril 2012, § 39, Athanasios Makris c. GrĂšce, n° 55135/10, § 24, 9 mars 2017, § 25).
Pareille expression ne saurait se concevoir sans le concours dâune pluralitĂ© de partis politiques reprĂ©sentant les courants dâopinion qui traversent la population dâun pays. En rĂ©percutant ceux-ci, non seulement dans les institutions politiques mais aussi, grĂące aux mĂ©dias, Ă tous les niveaux de la vie en sociĂ©tĂ©, ils apportent une contribution irremplaçable au dĂ©bat politique, lequel se trouve au cĆur mĂȘme de la notion de sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique (Lingens c. Autriche, 8 juillet 1986, § 42, sĂ©rie A n° 103, Parti populaire dĂ©mocrate-chrĂ©tien c. Moldova, prĂ©citĂ©, § 66)
Dans ce cadre, il est permis Ă toute personne qui sâengage dans un dĂ©bat public, de recourir Ă une certaine dose dâexagĂ©ration, voire de provocation, câestâĂ âdire dâĂȘtre quelque peu immodĂ©rĂ© dans ses propos (MamĂšre c. France, n° 12697/03, § 25, 7 novembre 2006).
Dans ce domaine lâinvective politique dĂ©borde souvent sur le plan personnel : ce sont lĂ les alĂ©as du jeu politique et du libre dĂ©bat dâidĂ©es, garants dâune sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique (Renaud c. France, n° 13290/07, § 39, 25 fĂ©vrier 2010, Lopes Gomes da Silva c. Portugal, n° 37698/97, § 34, CEDH 2000-X, et Almeida Azevedo c. Portugal, n° 43924/02, § 30, 23 janvier 2007).
Les adversaires des idĂ©es et positions officielles doivent pouvoir trouver leur place dans lâarĂšne politique, discutant au besoin des actions menĂ©es par des responsables dans le cadre de lâexercice de leurs mandats publics (voir, notamment, Brasilier, prĂ©citĂ©, § 42, Vellutini et Michel c. France, prĂ©citĂ©, § 39, De Lesquen Du Plessis-Casso c. France, prĂ©citĂ©, § 40)
Au demeurant, lâimpossibilitĂ© de prouver la vĂ©racitĂ© dâun propos ne saurait impliquer, en soi, un manquement de la part de son auteur Ă ses devoirs dĂ©ontologiques (Reichman c. France, prĂ©citĂ©, § 62)
De mĂȘme, lâemploi de certaines expressions vraisemblablement destinĂ©es Ă capter lâattention du public ne saurait en soi poser un problĂšme au regard de la jurisprudence de la Cour (FlinkkilĂ€ et autres c. Finlande, n° 25576/04, § 74, 6 avril 2010, et Pipi c. Turquie (dĂ©c.), n° 4020/03, 15 mai 2009).
Lâutilisation de phrases vulgaires nâest pas, en soi, dĂ©cisive pour quâune expression soit considĂ©rĂ©e offensante. Pour la Cour, le style fait partie de la communication en tant que forme dâexpression et est, en tant que tel, protĂ©gĂ© en mĂȘme temps que le contenu de lâexpression (Uj c. Hongrie, n° 23954/10, § 20, 19 juillet 2011, JimĂ©nez Losantos c. Espagne , prĂ©citĂ©, § 50).
MĂȘme si la Cour concĂšde que lâon peut ĂȘtre en accord ou en dĂ©saccord avec ces opinions et ces critiques, celles-ci ne sauraient ĂȘtre qualifiĂ©es de vĂ©ridiques ou de fausses, la preuve de leur vĂ©racitĂ© ne pouvant pas ĂȘtre exigĂ©e sous peine dâenfreindre la libertĂ© dâopinion elle-mĂȘme (voir, mutatis mutandis, JimĂ©nez Losantos c. Espagne, § 46)
Pour quâune critique soit efficace, elle peut parfois ĂȘtre dirigĂ©e contre des personnes nommĂ©ment dĂ©signĂ©es, faute de quoi le dĂ©bat public sur des questions dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral perdrait en substance et risquerait de devenir un concept fictif (Fedchenko c. Russie (n° 2), n° 48195/06, § 59, 11 fĂ©vrier 2010, Athanasios Makris c. GrĂšce, prĂ©citĂ©, § 37)
la Cour rappelle quâelle a Ă maintes reprises affirmĂ© que le libre dĂ©bat politique est essentiel au fonctionnement dĂ©mocratique (Roseiro Bento, prĂ©citĂ©, § 46 ; FĂ©ret c. Belgique, n° 15615/07, § 63, 16 juillet 2009, Athanasios Makris c. GrĂšce, prĂ©citĂ©, § 36).
La Cour a maintes fois soulignĂ© quâune atteinte Ă la libertĂ© dâexpression peut avoir un effet dissuasif quant Ă lâexercice de cette libertĂ© (voir, mutatis mutandis, CumpÄnÄ et MazÄre c. Roumanie [GC], n° 33348/96, § 114, CEDH 2004âXI, et Mor, prĂ©citĂ©)
âŠetc.
Je peux écrire 50 pages dessus, mais vous voyez se dessiner une tendance 
