Et pourtant, le potentiel dâapprĂ©ciation est totalement dĂ©pendant du marchĂ©. Le potentiel intrinsĂšque dâune entreprise peut ĂȘtre Ă©norme, en cas de gamelle gĂ©nĂ©rale du marchĂ©, il est fort peu probable que le cours de lâentreprise en question rĂ©siste contre vents et marĂ©es.
Tout dĂ©pend du potentiel dĂ©tectĂ© Ă la baseâŠ
Un « gagnant » sur le long terme peut parfaitement ĂȘtre perdant sur du court / moyen terme si le marchĂ© dĂ©cide dâenclencher une baisse massive !
Je suis parfaitement dâaccord sur le fait quâil faille conserver au maximum ses titres gagnants et se dĂ©barrasser des perdants. Bien que, encore une fois, un perdant court terme puisse tout Ă fait se transformer en pĂ©pite long terme (tout comme lâinverse dâailleurs).
Mais avant toutes choses, il faut savoir sâĂ©couter soi-mĂȘme. Et câest bien ça qui est le plus compliquĂ© ! Perso :
- jâai de bons PRU (et donc de belles PV) sur pas mal de lignes
- les investissements boursiers font totalement partie de ma stratégie
Pourtant, dans le contexte actuel de marchĂ©s enchaĂźnant les ATH malgrĂ© une conjoncture plus que dĂ©gradĂ©e, je ne suis plus Ă lâaise. Alors bien sĂ»r, je pourrais parfaitement ne rien faire et continuer de laisser courir mes positions. Clairement, me prendre un krach ne fait pas peur. Je lâattends dâailleurs avec impatienceâŠ
Pourtant, si jâestime que je dispose dâautres options dâinvestissement qui me paraissent moins sujettes Ă un risque conjoncturel, il serait totalement aberrant de rester Ă attendre les bras croisĂ©s.
Si ma tĂȘte me dit « fait gaffe, ça chauffe et ça commence Ă puer », mais que mes doigts en sont restĂ©s Ă "put* mais achetĂ© comme tu le fais depuis plus 8 ans"**, câest lĂ quâil y a un vĂ©ritable danger.
Evidemment, « la tĂȘte » peut se tromper / avoir un mauvais timing. Mais rien ne vaut de ne pas ĂȘtre en adĂ©quation avec sa tĂȘte !
Celui qui a pour seul plan « la bourse » et qui est capable de prendre un -50% du jour au lendemain, il peut acheter à tout moment, en toute connaissance de cause.
Celui qui a diffĂ©rents piliers sur lesquels sâappuyer, en plus de la bourse (mĂȘme si il se sait capable de supporter un -50%), il nâa aucune raison de forcer les choses. Il va sur les piliers prĂ©sentant, Ă son sens, le moins de risques, notamment conjoncturels.
Celui qui ne peut supporter lâidĂ©e de subir un -50% nâa strictement rien Ă faire, aujourdâhui, dans le marchĂ©. Si il a dâautres plans, autant les dĂ©velopper. Si il nâen a pas dâautres, il se forme, il apprend « en rĂ©el » avec de petits montants. Il se dĂ©couvre, aussi, 1psychologiquement, mais il nâentre surtout pas massivement aujourdâhui.
Voila ce que jâen dit. Tout est question, Ă la fois, de timing, de psychologie et de stratĂ©gie. Si un seul de ces Ă©lĂ©ments fait dĂ©faut, le rĂ©sultat peut ĂȘtre explosif (dans le mauvais sens du terme).