Travaux parlementaires et investissements

Voici les « recommandations Â» du Conseil des PrĂ©lèvements Obligatoires afin de

« Conforter l’égalitĂ© des citoyens devant l’imposition des revenus Â» … Ou plutĂ´t, devrait-on dire d’économiser jusqu’à 1,7 Mrd d’euros.

Pour les plus curieux, le rapport, la synthèse et les travaux individuels sont disponibles sur le site de la Cour des comptes (onglet « Institutions associĂ©es Â»), ou directement accessible via le site : vie-publique.fr (onglet : ressources → rapports)

Les recommandations :

Recommandation n° 1 : Donner son plein effet au quotient conjugal pour les classes moyennes en conjugalisant la décote et limiter l’avantage qu’en tirent les foyers les plus aisés en le plafonnant.

Recommandation n° 2 : Améliorer la prise en compte des charges familiales par l’impôt sur le revenu en familialisant la décote et en relevant le plafond du quotient familial.

Recommandation n° 3 : Supprimer la demi-part supplémentaire bénéficiant aux personnes vivant seules et ayant élevé seules pendant au moins 5 ans des enfants qui ne sont plus à leur charge, car elle ne correspond à aucune charge effective assurée par le foyer fiscal au moment du paiement de l’impôt.

Recommandation n° 4 : À court terme, ne pas prolonger la prime de partage de la valeur au-delà du 31 décembre 2026. À moyen terme, engager une évaluation des avantages fiscaux attachés aux autres compléments de salaires.

Recommandation n° 5 : Placer sous condition de ressources les avantages fiscaux accordés aux bénéficiaires de pensions.

Recommandation n° 6 : Supprimer pour l’avenir la faculté de procéder à des amortissements sur le bien immobilier dans le cadre de la taxation à l’impôt sur le revenu de la location meublée.

Recommandation n° 7 : Recentrer le plan d’épargne retraite (PER) sur sa fonction d’épargne retraite en encadrant son âge de liquidation.

Recommandation n° 8 : Élargir les cas de remise en cause de l’apport-cession en cas de cession des titres apportés en échange au-delà de la seule condition de réinvestissement de 60 % des sommes dans les 3 ans.

Recommandation n° 9 : Réintégrer au revenu fiscal de référence, sauf exceptions prévues par la loi, l’ensemble
des revenus nets de charges.

Recommandation n° 10 : Réduire le taux du crédit d’impôt « services à la personne » à 40 % hors frais de garde et dépendance.

Recommandation n° 11 : Supprimer la réduction d’impôt pour frais de scolarité, compte tenu de sa redondance avec l’allocation de rentrée scolaire.

Recommandation n° 12 : Rationaliser les avantages fiscaux au profit des départements et collectivités d’outre-mer en privilégiant le crédit d’impôt bénéficiant aux sociétés réalisant directement ces investissements.

Recommandation n° 13 : Ramener le taux de la réduction d’impôt sur les dons de 66 % à 50% de la valeur des dons versés et combiner cette réduction d’avantage au versement d’une subvention publique modulée en fonction du montant des dons reçus de personnes physiques résidentes n’ayant pas bénéficié d’une réduction d’impôt.

Recommandation n° 14 : Inclure l’ensemble des réductions et crédits d’impôt, à l’exception de la réduction d’impôt sur les dons, sous un plafond unique modulé en fonction de la composition du foyer fiscal et de l’existence de personnes dépendantes ou à charge.

Recommandation n° 15 : Finaliser l’inclusion de l’obligation de transparence des bénéficiaires effectifs dans les critères d’inscription sur la « liste noire », le cas échéant en se fondant sur la notation établie par le Forum mondial de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Recommandation n° 16 : Encourager la mise en place de travaux internationaux sur les pratiques dommageables relatives à l’imposition des personnes physiques.

Recommandation n° 17 : Améliorer la coordination entre la direction générale des finances publiques (DGFiP) et les Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (URSSAF) sur les contrôles, les rectifications et le recouvrement des créances fiscales.

Recommandation n° 18 : En matière répressive, assurer une meilleure coordination entre le juge de l’impôt et le juge pénal. En matière de contentieux du recouvrement, simplifier la répartition des compétences en confiant celui-ci au juge de l’impôt, et non au juge de l’exécution.

Et le fameux « bilan financier Â» ou cette institution n’est mĂŞme pas foutu de donner une estimation prĂ©cise de l’impact de ces mesures…

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Aie… Encore une fois, les agences ont dit « attention Ă  la dette Â», les politiques ont entendu « concours LĂ©pine des impĂ´ts les plus stupides Â».

Pour ma part, j’investirais bien en immo si la fiscalité n’était pas aussi punitive…

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ce n’est pas la fiscalité le problème de l’immo, ce sont les rendements nets qui sont très bas par rapport aux risques des locataires.

La fiscalité est au contraire une carotte étant donné le nombre de Français investissant en Pinel.

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La 3 me choque.
Je suis ok sur le principe mais je ne vois pas pourquoi une femme seule n’aurais pas son enfants qui vaut 1 part tant qu’yiel est au foyer.

(Non concerné)

Quelqu’un peut m’expliquer la 4 ?

La prime de partage de la valeur c’est la prime que les employeurs peuvent verser Ă  leurs employĂ©s (6k max par an) et qui est exonĂ©rĂ©e des cotisations sociales et de l’ISR (conditions de revenus pour l’ISR). Anciennement « prime Macron Â» je crois.

Et à moyen terme, ils veulent s’attaquer à toutes les autres primes avec avantages fiscaux mais j’en ai pas en tête vu que les 13e mois, primes de performance, etc sont imposés si je dis pas de bêtises. Ils veulent peut-être taxer les pourboires des serveurs :sweat_smile:

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le problème est bien là. En France, le niveau de taxes et d’impôt est tellement haut que l’on invente sans arrêt des moyens de contourner ces taxes et impôts !

Il faut une remise Ă  plat totale et une imposition qui soit acceptable sans aucun moyen de contournement.

Abaissons les impĂ´ts, abaissons les taxes sur le travail !

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J’imagine les intéressements et participations placées sur PEE exonérées d’ISR après 5 ans…

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C’était sans doute calculé (à l’époque) pour encourager la natalité :

1/2 part pour le premier, 1/2 pour le deuxième, 1 part pleine pour le troisième et ainsi de suite. Mais bon comme les français ne font plus trop d’enfants… :sweat_smile:

Il faudrait avoir une nouvelle politique nataliste comme en Hongrie ou en Italie.

Mais on préfère avoir recours à l’immigration. Faire des bébés est mal vu aujourd’hui. Importer ceux des autres est bien vu. Allez comprendre.

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Peut-ĂŞtre que Monsieur le Ministre est sur Moning :rofl:

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Changement de nom du sujet initial.

J’y mettrais, si l’occasion se présente, les rapports parlementaires ou tout autres documents qui émanent de : comité/conseil/direction pouvant avoir un impact sur nos investissements. Pour les plus flemmard d’entre nous, très souvent une synthèse est prévue (soit en début de document, soit dans un document à part).

Concernant nos chers concessionnaires d’autoroutes (Eiffage et Vinci) :

Un rapport d’information récent (25 octobre) du Sénat que vous pouvez retrouver sous le doux nom d’ Échéance des concessions d’autoroutes : tenir compte des erreurs du passé pour préparer l’avenir

Échéance des concessions d’autoroutes : tenir compte des erreurs du passé pour préparer l’avenir

Senat.fr → Travaux parlementaires → Rapports et documents de travail → Les derniers rapports du Sénat

Les recommandations du rapporteur :


Bonne lecture :wink:

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Bonne idee ce theme :smiley:

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ça me donne envie de vendre mes Vinci…

La France c’est un très gros morceau pour Vinci, mais elle prend des marchés et se développe un peu partout dans le monde. Pas inquiet outre mesure.

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Bonsoir Ă  tous.

Il ne s’agit pas - cette fois ci - d’un travail parlementaire, mais d’une étude de la Direction générale des Entreprises. Je trouve ce document intéressant pour les informations qu’il apporte.

Pour ceux qui ne la connaîtrais pas, la Direction générale des Entreprises conçoit et met en oeuvre les politiques publiques concourant au développement des entreprises.

L’étude porte sur la filière automobile française et sa transition vers l’électrique.

Pour les plus curieux, voici le lien, et pour ceux réticent à cliquer sur un lien, voici le moyen d’y accéder :

Portrait de la filière automobile à l’heure de sa transition vers l’électrique

Entreprises.gouv.fr → section « En pratique Â» → Section « Etudes Â» → Section « Les thĂ©mas de la DGE Â»

Le Thémas suivant (n°23) porte sur le développement de l’offre de batteries au niveau européen. Je ne l’ai pas encore lu, mais j’imagine qu’il peut aussi apporter de petites informations sur la filière, ou sur ce qui est prévu.

A l’avenir j’essaierai de faire une synthèse des documents si le temps me le permet.

Bonne lecture.