Conséquences boursière guerres Ukraine-Russie Taiwan-Chine

Va falloir que je regarde ça, vu que RT France a été complétement défoncée la semaine dernière avec le gel de leur compte en banque … :roll_eyes:
L’application donne encore des news, mais jusqu’à quand …

J’aimais bien entendre les différents point de vue … mais bon ici on peut « être Charlie », malgré les sujets ultra polémique/provocateur, sous le couvert de la liberté d’expression, par contre on ne peut pas « être RT » … :thinking:

Quand je vois par contre qu’on nous fait la promo de I24 … le truc pro Israël, avec tout un tas d’ancien de BFM … là ça passe …

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Ils retransmettent des lives de RT comme dernièrement à Paris avec la gréve !
On va dire que c’est RT régional :rofl: :rofl: :rofl:

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La France a, au maximum, 200 chars Leclerc.
Ridicule quand on considère son taux d’imposition.

https://twitter.com/RMCInfo/status/1618519757828882432

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En ce moment,ils sont aux contrôles technique :rofl: :sob:
Et Nexter va rénover 200 chars Leclerc d’ici à 2029 selon un article journal
d’ici là…on parlera peut-être russe :scream:

bad girls club GIF by Oxygen

arrêtez tout les deux vous me faites peur

Honnêtement, je ne vois pas d’autres issues qu’une troisième guerre mondiale. Il y a eu tellement de pertes des deux cotés qu’ils ne feront jamais marche arrière. Plus le temps passe et plus le risque d’escalade est important. Ce n’est bien sûr pas ce que je souhaite à tout point de vue.

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Franchement, le plus haut gradé de L’OTAN serait intervenu en disant « c’est open bar, on est tranquilles et on a même prévu une soirée choucroute pour fêter la Saint-Valentin qui arrive »… Ça n’aurait pas été sérieux du tout.

Il est évident qu’il se doit de dire que les forces l’OTAN sont prêtes à intervenir ! Et d’ailleurs, ce n’est pas parce qu’il le dit qu’elles le sont réellement ! La Russie ne lâche rien, ils sont obligés (dans leur posture) d’en faire de même. Alors je ne dis pas que la situation est bonne, évidemment. Mais pour moi ce discours n’y change pas grand chose.

Ce qui m’interpelle le plus dans toute cette affaire ukrainienne, c’est le rôle de la Chine. Elle se range ouvertement du côté de la Russie, lance de temps en temps des appels à la raison (posture diplomatique), mais elle n’intervient (à priori) pas plus que cela. Ce qui me pose question…

Aurait-elle donc un intérêt à ce que le conflit ukrainien s’éternise ?
Pour moi, oui, clairement ! Et pour deux raisons principales :

  • les puissances occidentales s’affaiblisent au fur et à mesure qu’elles apportent du soutient à l’Ukraine, tout en faisant apparaître au grand jour les gros points faibles de chacune. (grosse plus-value stratégique pour la Chine !)

  • la Chine a toute la latitude possible pour continuer de s’armer sans que grand monde n’y fasse réellement attention, tellement les regards sont tournés vers l’Ukraine. D’autant plus que les pays occidentaux ne peuvent son rythme de réarmement. Certes, les budgets militaires sont revus en fortes hausses un peu partout. Mais il ne suffit pas de dire « Yolo, y’a plus de fric que jamais ! » pour que cela se traduise dans les faits sur le terrain. Il faudra de longues années pour que les milliards supplémentaires injectés aujourd’hui, voir demain, portent leurs fruits. La Chine a une vraie longueur d’avance à ce niveau là. (grosse plus-value matérielle pour la Chine)

Mon point de vue personnel serait donc que la Chine pousse (oserais-je dire que la Chine mène la Russie à la baguette ? :thinking:) la Russie (qu’est-ce qu’un pays amorphe de 140 millions d’habitants face à la Chine ?) à faire la guerre en Ukraine afin de se créer un boulevard (puissance décuplée pour la Chine et OTAN potentiellement affaiblie d’un point de vue matériel) pour pouvoir faire quelque chose contre Taiwan?

Peut-être est-ce un peu tiré par les cheveux, mais dans le monde d’aujourd’hui tout paraît simple en façade, alors que lorsque les choses sont approfondies… on se rend finalement compte que c’est un vrai mic-mac.

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Bien sûr !
La Russie passe maintenant par la Chine pour refourguer en masse ses matières premières qui avant venaient en Europe, en a besoin pour les technologies type semi-conducteur, … et la Chine en échange récupère de l’énergie à moindre coût, vu qu’ils sont l’unique client d’envergure, et devient donc encore plus compétitif qu’avant …

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Les fondements géographiques de la puissance

Comme l’explique Olivier Zajec, la démarche de Spykman vise à l’analyse des facteurs de la politique étrangère américaine de puissance.

Elle s’apparente à une véritable « géo-sociologie du voisinage régional », soulignant l’étroite corrélation entre la politique étrangère des États et leur géographie.

« Les ministres vont et viennent, même les dictateurs meurent, mais les chaînes de montage demeurent immuables », écrit Spykman.

Qui n’en déduit pas pour autant une vision déterministe des relations internationales : « La géographie ne détermine pas, mais elle conditionne ; non seulement elle offre des possibilités utiles, mais elle demande à ce que celles-ci soient utilisées ; l’unique liberté de l’homme tient en sa capacité d’user bien ou mal, ou encore de modifier en bien ou en pire ces possibilités. »

Spykman retient trois critères constituant les « fondements géographiques de la puissance ».

Tout d’abord, la taille (size), qui ne suffit pas bien sûr, mais constitue un facteur de puissance dès lors qu’elle est exploitée par un État fort et centralisé, à même de développer un réseau de communication efficace reliant le centre à ses périphéries.

Le second facteur de puissance d’un État est sa situation, que Spykman définit comme « le facteur le plus fondamental de sa politique étrangère » dans la mesure où elle influence la nature même de l’État.

Il retient trois types distincts : l’État enclavé (landlocked state), obsédé par la sécurité à ses frontières, l’État insulaire (island state), en compétition avec les autres puissances navales pour le contrôle des océans, et l’État donnant à la fois sur la terre et la mer (state wich has both land and sea frontiers), qui doit mener une défense sur deux fronts de nature différente, et donc élaborer une stratégie d’autant plus complexe que les rapports de force évoluent sans cesse.

Le troisième facteur de puissance, en effet, est de nature dynamique : Spykman est persuadé que « tous les États ont une propension à s’étendre », que ce soit pour « rectifier leurs frontières d’un point de vue stratégique, pour suivre les vallées, gagner un accès à la mer, conquérir une côte opposée, prendre le contrôle des routes maritimes ».

Dès lors, la paix n’est jamais qu’une pause dans l’éternel affrontement des forces étatiques : « La marge de sécurité pour un pays, c’est la marge de danger d’un autre. »

L’objectif de la politique étrangère des États étant « la préservation de leur intégrité territoriale et de leur indépendance politique ».

À rebours d’une opinion américaine majoritairement isolationniste, Spykman soutiendra donc Roosevelt dès 1940 : les États-Unis doivent entrer dans la guerre parce qu’en tant que puissance dominante du monde atlantique, « nous avons un intérêt dans l’équilibre européen ».

Pour éviter l’« étranglement politique » (political strangulation) en train de se mettre en place dès lors que des puissances alliées domineraient l’intégralité du continent eurasiatique, et plus encore ses marges.

L’importance stratégique du Rimland

« Alors que MacKinder, inquiet de la stratégie russe, se focalisait sur la puissance terrestre du Vieux monde, Spykman choisit d’attirer l’attention des décideurs politiques américains sur les côtes de l’Eurasie, littéralement les rim-lands ou ‘terres bordières’, en particulier l’Europe occidentale et l’Extrême-Orient, explique Olivier Zajec.

Plus encore que celui du Heartland, le considérable potentiel humain, industriel et agricole de cette zone littorale favorisée par la géographie lui semble naturellement susceptible de voir s’opérer une catalyse de puissance tant politique que militaire. »

Ainsi, à la « formule magique » de Mackinder (« Qui domine l’Europe de l’Est contrôle le Heartland ; qui domine le Heartland contrôle l’Île mondiale ; quiconque domine l’Île mondiale contrôle le monde ») répond celle élaborée par Spykman : « Qui contrôle le Rimland domine l’Eurasie. Qui domine l’Eurasie contrôle les destinées du monde ».

Le principal danger pour les États-Unis tient au risque de se retrouver géo-stratégiquement « encerclés » (une expression récurrente chez Spykman) par une unification des rimlands, car « ils se verraient confrontés à un Titan combinant force terrestre et maritime, capable de projeter sa puissance par-delà les océans Atlantique ou Pacifique », analyse encore Zajec.

Leur politique étrangère en découle : « combattre résolument l’apparition de ce Titan mondial, en contrant toute tentative d’hégémonie dans les territoires correspondant à ce que l’on pourrait qualifier d’Eurasie ‘utile’ ».

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Pour en savoir plus, il faut lire spykman inspiré par Mckinder.
et résumé par Zbigniew brezinski
image
la politique américaine est connu et mis en application depuis la doctrine wofowicz dans les années 90.(celle que suis les différents gvt US depuis.
vous pouvez écouter G Friedman au chicago council en …2015. :point_right: George Friedman @The Chicago Council on Global Affairs 2015 - YouTube
cela témoigne à quel point l’Europe ne pèse plus rien et que l’allemagne est le cocu.

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En ce qui concerne l’otan, il y a des limites qu’ils ne dépasseront pas .
le parapluie nucléaire américain est un accord tacite. C’est un jeu d’équilibre car si l’otan va trop loin beaucoup risque de se retrouver à tout nu car dans la réalité jamais les USA ne répondront si par exemple la pologne se fait nucléariser pour la simple et bonne raison qu’il préfèreront préserver NY washington, los angeles à vilnius ou varsovie.
Donc depuis le début Washington est l’instigateur et à la main et le conflits cessera quand ils en auront finit avec l’industrie européenne (allemande). L’europe à genoux dans leur main, ils pourront passer au gros morceau la chine et dans une moindre mesure l’inde.

A propos de la chine ,j’ai vu un tweet parmi tant d’autres qui a retenu mon attention :

Michael Minihan, Général de l’US Air Force, a mis en garde contre le risque élevé d’un conflit avec la Chine dans 2 ans, probablement autour de Taïwan.
« J’espère me tromper. Mon instinct me dit que nous combattrons en 2025. »

source : https://twitter.com/L_ThinkTank/status/1620067433766686720

La Russie vient de décider de classifier la plupart de ses données économiques.
Source: je vous laisse deviner :yum:

https://twitter.com/sebkoubar/status/1621056178192252928

Très bonne idée, cela fera moins de suicide « mystérieux » en fin d’année au Ministère des Finances. :+1:

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un ballon de la taille de 3 autobus d’après la tv !
couleur blanc bien visible

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