Salut à tous et à toutes !
Lorsqu’on regarde à la volée le secteur
-Ô combien glamour en ces temps d’IA- du fret et de la logistique, on remarque que les boîtes qui le composent boivent la tasse…
Toutes ? Non ! Un irréductible polonais résiste encore et toujours à euh… La pesanteur… J’ai nommé : Inpost.
Inpost, boîte polonaise (comme sa cotation ne l’indique pas, du moins sur Fortuneo ?) qui a réussi à rendre « sexy » l’univers plutôt terne de la livraison ; Disons, qui a rendu sa plastique au carton ?
Le groupe se veut d’ailleurs un « Spotify de la livraison » (des tubes pour aller en boîte, si vous suivez…) Voilà pour le côté disruptif.
La boîte, (in)connue en France via sa marque Mondial Relay, a entrepris de semer ses petits casiers à colis à travers l’Europe (UK compris), de préférence à des endroits stratégiques (gares, aéroports, malls).
Force est de constater que cela lui réussit plutôt bien, particulièrement en Pologne (son home market, donc), où le groupe réalise, de mémoire, 60% de son CA.
Sur le reste du continent, le groupe fait face à Amazon, La Poste (oui, elle est compétitive!) et surtout à DHL, au point
de ne pas avoir réussi à cranter outre-Rhin (du moins, à date). L’enjeu du cycle a venir
va clairement être de « transformer l’essai » en générant du chiffre au niveau européen.
Inpost mise sur ses partenariats avec les géants du e-commerce (Allegro, AliExpress, Vinted…), son maillage territorial, et le flywheel effect (solution + utile = + de clients = + de vendeurs…) pour creuser son avance, le tout saupoudré d’une bonne dose de brand recognition. Le groupe n’exclut pas non plus de procéder à des acquisitions.
Graphiquement, le cours a bien dégonflé depuis quelques temps, même si la perf du business reste solide. Une opportunité ?
Pour ma part, j’y vois un pari intéressant sur la croissance du e-commerce, et un « boring stock » qui pourrait tout à fait rafler la mise grâce à sa proposition de valeur différenciée, une bonne image de marque, des effets de réseau… D’autant plus que le groupe reste assez « petit » en termes de capi (7mds $).
Qu’en pensez-vous ?
En guise de conclusion, voici un article de ZB pour alimenter la discussion :