bonjour @nathan.s
Pas de regret a proprement parler sur lâaction elle meme, je pense que câest une bonne boite que jâai dans le collimateur et jây entrerais certainement un jour.
Un peu de mal avec la gestion du personnel ce qui me freine un peu, je ne sais pas ou ils en sont dâailleurs.
Jâai du mal a entrer dessus car câest personnel.
CâĂ©tait en 1989 et 1990, avec des amis et le pĂšre de lâun dâeux, nous avions eu lâenvie de crĂ©er quelques choses, dĂ©jĂ la fibre entreprenariale.
Parmis les idĂ©es proposĂ©es, jâavais sorti lâidĂ©e de faire une sorte de maison du cafĂ©.
Le but Ă©tait dâoffrir un service le matin et limite 15H, a la maniĂšre dâun MC DO, ou les gens pouvaient venir prendre le cafĂ© le matin, avec vienoiserie, mais en sâinstallant dans les zones artisanales et commerciales dâune part, mais aussi dâavoir un service entreprise pour manifestation et autres sĂ©minaires ou lâon apportait tout le service « sur place » en plus ou moins haut de gamme selon la demande du client.
On y aurait mis a disposition des ordinateurs (gratuit ou non câĂ©tait lĂ©poque des 56Kbaud) la presse nationale et rĂ©gionale⊠tout ce qui pouvait faire que le client est envie de prendre son temps dans nos « resto ». Le « a emporter » avait Ă©tĂ© en partie prĂ©parer, tout au moins Ă©voquĂ©.
De resto pâtit dej Ă pâtit dej⊠inutilisable car dĂ©posĂ© a lâINPI par la sociĂ©tĂ© LU de mĂ©moire (je mây Ă©tait cassĂ© le nez), on avait tout crĂ©er pour en faire rapidement une franchise.
On avait les producteurs de cafĂ© dont principalement lavazza pour le « courant », plus les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s de cafĂ© quâils produisaient a lâĂ©poque, mais aussi quelques cafĂ© plus artisanaux pour un cotĂ© plus dĂ©gustation et pour sâadresser aux rĂ©els amateurs du pâtit jus.
Jâavais obtenus un accord dâun agent dijonnais de la maison Krups pour les machines percolateur et autres moulins et en nombres suffisants pour au moins 3 ouvertures avec de belles conditions (3 mois de mise a disposition gratuite pour la premiĂšre ouverture puis 1 mois pour les suivantes, locations pour le reste du temps jusquâa achat et possibilitĂ© de rachat des machines utilisĂ©esâŠ), a lâĂ©poque il fallait quant meme pas mal de matos il nâexistait pas de groupe complet et multiples boissons.
Jâavais via la sociĂ©tĂ© Prampryl (qui Ă©tait originaire de nuits st georges) obtenus des accords pour la fournitures de diffĂ©rents jus de fruit (principalement orange bien sur) du simple au « frais » (comprendre sous vide) avec machine a froid (cher).
Pour les livraisons, lâun de nous avait dĂ©jĂ vue la rĂ©glementation, on devait voir avec une sociĂ©tĂ© beaunoise qui faisait des ambulances, des vĂ©hicules pompiers, et qui voulait se relancer dans les vĂ©hicules plus alimentaires (disparue depuis).
La petite livraison type uber avait été évoqué pour les WE
On avait le logo, qui doit trainer quelque part dans le grenier, sur fond noire une simple virgule pour la soucoupe qui ressemblait a un sourire avec juste une tasse et un café marron dedans et une virgule pour évoqué la chaleur, trÚs simple et stylisé⊠mais on mets un croissant ou pas ?
Le pÚre de mon ami avait meme obtenus des ébauches de plans pour contruire en structure bois les « futurs locaux » et franchises.
Manquait pas grand chose, mais on Ă©tait Ă©tudiant en train de passĂ© le BAC, donc sans le fric nĂ©cessaire (on dĂ©passait je crois les 250 000 Francs a lâĂ©poque pour une seule ouverture sans batiments)⊠puis le BAC est passĂ© par lĂ , les Ă©coles, se foutu service militaire, et câest restĂ© en plan. Mais jâavais toujours gardĂ© lâenvie de le faireâŠ
Bref, on a Ă©tĂ© des merdes car on câest buttĂ© en grande partie sur le financement ce qui en fait Ă©tait le moins problĂ©matique, quant on connait maintenant lâĂ©conomie et tout les modes de financements.
Je ne vous raconterais pas la tĂȘte que jâai fais quant jâai vue le premier MC coffee et encore pire quant jâai dĂ©couvert starbucksâŠ
On aurait jamais fait ce que eux font, nous nâĂ©tions pas assez bon et nâĂ©tions pas dâenvergure dâun point de vue personnel. Il faut un sacrĂ© bonhomme pour monter une tels entreprise. Mais a chaque fois, y a rien a foutre, je me dis que la pâtite tasse pourrait etre Ă la place de la sirĂšne⊠(mais je sais toujours pas pour le croissant
).
Le style se voulait Franco-italien jusquâa la tenue de « cafetier » (le petit gilet noir
) et nous avions bien sur une envie furieuse et rapide dâaller sâinstaller sur la cote Est des US pour essayer dâamener le pâtit dej a la francaise la bas ce qui nâexistait pas a lâĂ©poque, câĂ©tait 10 ans avant le dĂ©but de la mode des « boulangeries » Ă NY
Et ça continue a mâĂ©nervĂ©, et jâarrive toujours pas a me payer le « concurrent qui nâen a jamais Ă©tĂ© un et qui ne lâaurait pâtet jamais Ă©tĂ© ».
Le gros du développement de Starbucks date de 1996 je crois, quelques années aprÚs. 