Ok et suis-je obligĂ© dâouvrir un compte Ă mon nom pour ensuite ouvrir les CTOs aux noms de mes enfants?
Tu veux parler des ETFs capitalisants?
Je ne pense pas.
Non (chez Fortuneo)
Le dividende nâest certainement pas la forme de participation la plus dĂ©mocratique et accessibleâŠ
Et je pense que ces syndiquĂ©s ont bien compris quâil sâagit dâun partage de richesse puisque dans lâaffiche ils prĂ©cisent bien quâils souhaitent une « autre » forme de partage des richesses.
Sinon, si le dividende est mal perçu par les syndicats câest parce quâil sâagit dâun dĂ©tournement de la valeur ajoutĂ©e créée par le force travail. Et ça, câest vrai⊠Alors quand la capacitĂ© de changer les choses est faible, la plupart se soumettent Ă ce systĂšme. Mais cela ne veut pas dire que dans le domaine des idĂ©es ils ont tort.
Je nâen dirai pas plus sur ce sujet⊠Si ce nâest que ce sujet nâest finalement peut-ĂȘtre pas trĂšs appropriĂ© sur ce forum, dans le sens oĂč cela risque de crĂ©er des divisions idĂ©ologiques alors quâau final nous sommes tous ici pour la mĂȘme chose : investir le mieux possible notre argent.
Ăa me brĂ»le les lĂšvres (ou plutĂŽt le clavier ) de rĂ©pondre, mais comme je lâai dit hier en MP Ă @investir.pour.partir, jâai surement commis une erreur en rĂ©pondant (et alimentant le « dĂ©bat ») prĂ©cĂ©demment.
Personnellement je mâabstiendrai donc de toute prise de position future liĂ©e aux questions idĂ©ologiques.
@sebastienkoubar bon courage pour modérer cette file si jamais ça part en live
Ah bon pourtant tout le monde peutacheter des actions donc ça reste trĂšs democratique rien ne les empĂȘche de faire pareille que nous et dâinvestir nâoublie pas non plus que lâactionnaire qui investie des pĂ©pĂštes dans une sociĂ©tĂ© lui permet Ă©galement de lever du cash pour pour pouvoir investir crĂ©e des futurs projets sâagrandir se dĂ©velopper de plus en admettant que les actionnaires nâexiste pas ce nâest pas pour autant quâils aurais plus de partage de richesse un patron qui ne veut pas distribuer ne distribuera pas dâargent aux employĂ©s avec ou sans actionnaires de plus lâactionnaire prend un risque en investissant son argent car si la sociĂ©tĂ© fait faillite lâactionnaire fait Ă©galement faillite il est donc normale que lâactionnaire sois rĂ©compenser pour le risque quâil prend
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Est-ce dĂ©mocratique la situation dans laquelle celui qui se ramĂšne avec + dâargents puisse prĂ©tendre Ă davantage de droits que les autres ? Non.
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Les entreprises ne se financent pas à travers le marché secondaire. Et on est trÚs peu à acheter des actions via le marché primaire.
Puis aujourdâhui les entreprises se financent (et se refinancent) principalement Ă travers la dette. -
Câest pour ça quâheureusement quâil y a les syndicats, ou que les employĂ©s se mobilisent, pour que le rapport de force leur soit favorable et que la valeur ajoutĂ©e soit mieux rĂ©partie.
Un patron tout seul travaille soit Ă son compte, soit ne fait rien. Donc il ne fait pas ce quâil veut non plus.
Mais il est vrai quâaujourdâhui les employĂ©s ont un moins bon rapport de force favorable. -
Tu confonds lâactionnaire qui dĂ©veloppe une boite et qui participe directement Ă sa gestion, et lâactionnaire qui injecte simplement son Ă©pargne dans un marchĂ© dâĂ©change pour dĂ©velopper une rente sans rien faire dans lâentreprise (ce que lâon fait).
Le premier peut se rĂ©compenser davantage tout en ayant la mesure des choses. Et il nâest pas nĂ©cessaire de passer par les dividendes pour cela.
Le second ne mĂ©rite pas grand chose si ce nâest rien
Pas dâintervention sur le plan idĂ©ologique, comme je mây suis engagĂ©, mais une prĂ©cision par rapport Ă la citation ci-dessusâŠ
« Le premier » peut tout Ă fait dĂ©cider de ne pas se verser de salaire et de se rĂ©munĂ©rer uniquement via des dividendes. Câest un calcul fiscal Ă effectuer au cas par cas, que certain font sans grande hĂ©sitation !
En faite, il nâest pas nĂ©cessaire de juger les syndicalistes et le monde des travailleurs en gĂ©nĂ©ral.
Câest simplement un choix de sociĂ©tĂ© diffĂ©rent qui nous/vous distingue.
Lorsque lâon fait le choix dâun partage des richesses par les dividendes, câest un choix issu dâune orientation politique qui met en avant la libertĂ© de sâenrichir sans contrainte grĂące Ă la libertĂ© de circulation de lâargent, mais pas des humains (seulement sous conditions).
La liberté individuelle prenant le dessus sur la liberté collective.
Le choix dâun partage des richesses par la cotisation sociale, est issu dâun choix politique mettant en avant des solutions pour ne plus subir les hasards de la vie par la solidaritĂ© collective. On cotise Ă chacun selon ses moyens pour une redistribution inclusive, Ă chacun selon ses besoins.
Le premier choix de sociĂ©tĂ© implique de se former et dâavoir la possibilitĂ© dâinvestir un minimum pour espĂ©rer un jour atteindre une vitesse de croisiĂšre significative, permettant de mettre Ă lâabri sois-mĂȘme et ses proches, du besoins.
Le second choix de sociĂ©tĂ© implique simplement le fait que tout ĂȘtre humain sur terre, ait un droit aux besoins primaires, voir secondaires, sans question de lĂ©gitimitĂ© autre que celle dâĂȘtre vivant.
Ăvidemment que le partage des richesses par les dividendes nâest pas LE partage parfait, mĂȘme si tout le monde peut ouvrir un CTO, encore faut-il savoir pourquoi et se former un minimum. Oui câest bien de dĂ©mocratiser ce sujet afin de le populariser et on peut remercier toutes ces communautĂ©s en ligne, qui depuis 2 ans font un gros travail sur le sujet.
Chaque personne ayant un minimum Ă©tudiĂ© lâĂ©conomie, sait que le Travail créé le Capital, mais que les revenus du Capital sont moins taxĂ©s que les revenus du Travail. Alors que pour avoir des revenus du Capital, il y a nĂ©cessairement un gros Travail rĂ©alisĂ© en amont.
Câest la raison pour laquelle des personnes, dont je fais partie, considĂšrent quâil est important de moins taxĂ© le travail et ponctionner directement sur la richesse produite par le Travail, afin de financer par la subvention, les droits Ă la santĂ©, Ă lâalimentation, au logement, au transport etcâŠ
Tout ceci nâempĂȘche pas de vouloir, ou savoir sâĂ©duquer financiĂšrement. Rares sont les rĂ©volutionnaires Ă faire totalement sĂ©cession avec le monde nĂ©o-libĂ©ral dâaujourdâhui.
Perso, je lutte et construit des alternatives Ă ce systĂšme que je ne soutien pas, par mes choix de consommations, de professions et mon engagement. Mais jâutilise les rĂšgles du jeu actuel pour me permettre de continuer de maniĂšre plus rĂ©siliente, par la diversification des revenus.
Câest une contradiction choisie Ă mes yeux, ce qui ne veut pas dire que je soutien le partage des richesses par les dividendes.
Au mĂȘme titre que certains anticapitalistes puissent faire des courses chez Leclerc ou des libertariens qui profitent de la SĂ©curitĂ© Sociale hors circuit capitaliste en France.
lol
Moi je dit vive les fainéants
Câest quoi le taux dâimposition du revenu du travail en France ? Est il fixe ou dĂ©pend il du revenu imposable ?
Chez moi (suisse) il dépend du revenu du contribuable jusque à une certaine limite
Il dĂ©pend du « revenu net imposable » (lequel est supĂ©rieur au « revenu net » et sâentend, via 5 tranches, de 0 Ă 45%.
Ainsi, Ă titre dâexemple :
- un cĂ©libataire avec 15k⏠net imposable chaque annĂ©e paiera 375⏠dâIR aprĂšs abattement de 10%.
- Le mĂȘme cĂ©libataire avec 200k⏠de net imposable paiera lui 60k⏠dâIR, toujours aprĂšs abattement de 10%.
Câest quoi lâabattement de 10%? Pourquoi il est le mĂȘme pour celui de 15k et 200k?
« Lâadministration fiscale applique automatiquement Ă tous les salariĂ©s un abattement de 10 % sur vos revenus imposables. Cet abattement est prĂ©vu pour compenser les frais professionnels (frais kilomĂ©triques et repas) supportĂ©s par les salariĂ©s. ⊠Lâabattement ne peut excĂ©der 12 652 ⏠par personne. »
Et dâailleurs je me rends donc compte que mon exemple est faux, puisque le cĂ©libataire Ă 200k⏠net imposable ne pourra bĂ©nĂ©ficier « que » dâun abattement de « seulement » 12652⏠et non pas 20k⏠comme dans mon exemple. Il paiera donc plus que les 60k⏠que jâai Ă©voquĂ©.
OK merci pour tes réponses ! Super précis
Je suis restĂ© dans le simple exemple de base lĂ . Car chacun peut aussi dĂ©cider de dĂ©clarer ses frais rĂ©els si câest plus avantageux que les 10%. Et câest aussi sans compter les Ă©ventuelles rĂ©ductions, dĂ©ductions et/ou crĂ©dits dâimpĂŽts qui sont trois choses encore bien diffĂ©rentes
Câest un vrai fourre-tout lâadministration fiscale française. PlutĂŽt que de dire « bon, on va rĂ©duire telle taxe / tel impĂŽt », on a la version maison « non, on ne rĂ©duit pas⊠donc on vous prend, mais on va vous en rendre une partie via tel ou tel mĂ©canisme. Il vous suffira juste de remplir le CERFA XXXX. Vous verrez câest (presque) pas difficile ».
On en est au point que mĂȘme nos politiques arrivent Ă ĂȘtre atteints de « phobie fiscale »