Taxe 20% sur les actions américaines pour les investisseurs Français?

Encore une « trumperie » qui pourrait bien nous emm…

1 « J'aime »

La suite logique des choses…
Et on aura la meme sur nos fr mais que pour les ressortissant francais.

En tout cas c’est une porte ouverte a la puissance chinoise. Enfin a mon avis.

1 « J'aime »

Boah, j’ai pas regardé la vidéo, mais à première vue, je dirais qu’il y a des mécanismes compensatoires qui peuvent entrer en jeu… Si on a un crédit d’impôt équivalent à la retenue à la source (comme c’est le cas aujourd’hui pour les dividendes reçus de l’étranger), l’impact pourrait être assez limité.

Après, pour rejoindre le propos de @mickaelkel, je pense que c’est en effet se mettre des bâtons dans les roues.

1 « J'aime »

Ca restera 15 % max de recuperable :confused:

En l’état oui
Après c’est toute l’Europe qui serait concernée, donc il y aura(it) sans doute un mécanisme qui serait mis en place… Du moins je l’espère. Sinon good luck pour les fonds d’investissement :sweat_smile:

Vu le brillant état des finances publiques de la France, je crois pas une seconde à un quelconque mécanisme de compensation…

3 « J'aime »

Un des aspects de l’actuelle guerre oppose le camp des souverainistes à celui des mondialistes. Si les souverainistes gagnent, il se pourrait bien que l’on revienne à ce qu’était l’investissement dans l’ancien temps : les citoyens de chaque pays n’auront plus accès qu’aux actions de leur propre pays.

La Suisse, le fond souverain norvégien et d’autres étrangers recyclent leurs excédents commerciaux en achetant des actions américaines. Si Trump periste sur sa lancée, je doute que ces gens-là (pas plus que nous-mêmes) se rabattent sur les obligations d’état américaines à moins que leurs taux ne montent drastiquement pour qu’elles trouvent preneur.

Les grandes sociétés américaines auront beaucoup à perdre si une politique de taux élevés devait se confirmer. John Deere va peut-être transférer plus que des usines au Mexique. L’or et les cryptos, par contre, se frotteront les mains.

La conception de l’économie de certains chefs d’état est surprenante… ou pas ! Avec le système actuel, n’importe qui, en investissant avec rigeur, peut arriver à un résultat. D’une façon ou d’une autre, ça ne peut pas durer, les élites n’aiment pas partager.

2 « J'aime »

Fiscalité : la réponse brutale de Donald Trump aux taxes Gafa

La France et les autres pays ayant mis en place une taxe sur les services digitaux sont menacés de rétorsion dans la grande réforme fiscale portée par Donald Trump. Les citoyens comme les entreprises seront taxés jusqu’à 20 % de plus sur leurs revenus américains.

Les Républicains

Apple

Les Etats-Unis pourraient imposer des surtaxes aux citoyens et entreprises françaises dès l'année prochaine.

Les Etats-Unis pourraient imposer des surtaxes aux citoyens et entreprises françaises dès l’année prochaine. (Markus Schreiber/Ap/Sipa)

Par Bastien Bouchaud

Publié le 28 mai 2025 à 06:40Mis à jour le 28 mai 2025 à 06:46

Réservé à nos abonnés

Après les droits de douane, les Etats-Unis brandissent l’arme de la fiscalité pour tenter d’imposer leurs vues au reste du monde. Les élus républicains du Congrès ont introduit dans leur « grande et magnifique » réforme budgétaire un mécanisme de rétorsion brutal contre les pays aux « pratiques fiscales injustes ».

L’Union européenne est directement visée, tout comme le Royaume-Uni, le Canada ou encore l’Australie. Leur tort ? Avoir adopté une taxe sur les services digitaux ou des mesures visant à assurer un niveau de taxation minimum aux multinationales opérant sur leur territoire. La France est coupable à double titre avec sa taxe Gafa sur les grandes plateformes Internet et la mise en oeuvre de l’impôt minimum effectif négocié par l’OCDE, objet d’une directive européenne.

80 % des investissements aux Etats-Unis concernés

La sanction est implacable. Une taxe supplémentaire sera appliquée dès l’année prochaine aux revenus américains des entités françaises, britanniques ou australiennes. La surtaxe démarrera à 5 % et grimpera d’autant chaque année, jusqu’à un plafond de 20 %. Son assiette est extrêmement large, du simple boursicoteur détenant une action Apple aux gouvernements étrangers eux-mêmes en passant par les filiales de multinationales. Elle viendra s’ajouter aux impôts déjà payés, quels qu’ils soient : impôt sur les sociétés, sur les dividendes ou même les royalties.

Lire aussi :

DECRYPTAGE - La France grave dans le marbre l’impôt minimum pour les multinationales

OCDE : la facture fiscale des multinationales va s’alourdir

« Ce serait presque impossible pour un citoyen ou une entreprise française de percevoir un quelconque revenu aux Etats-Unis sans avoir à subir cette taxe », tranche Alan Cole, économiste de la Tax Foundation. Le centre de réflexion américain s’est montré par le passé critique de l’approche européenne en matière de fiscalité des multinationales, mais il s’inquiète de l’impact de la réponse de Washington sur les investissements étrangers, dont plus de 80 % seraient concernés.

« Un effet dissuasif majeur »

La surtaxe va « rendre les Etats-Unis moins accueillants pour les investisseurs de France et d’autres pays européens », et risque « d’avoir un effet dissuasif majeur » sur leurs décisions d’investissement, regrette Alan Cole. Les entreprises européennes tentées de prendre Donald Trump au mot en se développant aux Etats-Unis pour échapper à ses droits de douane punitifs en seront pour leurs frais.

Malgré cette incohérence avec la stratégie proclamée du président, la Maison-Blanche semble soutenir la mesure, et les sénateurs républicains ne semblent pas pressés d’y toucher. « Il y a de bonnes chances que la mesure survive dans le compromis final », se désole l’économiste.

Lire aussi :

Droits de douane : les investisseurs étrangers dans la cible du prochain budget de Trump

DECRYPTAGE - Droits de douane : les espoirs de l’Europe après le sursis américain

Reste à voir si le texte restera en l’état après être passé entre les mains des sénateurs. « La mesure bafoue implicitement les conventions fiscales signées par les Etats-Unis », met en garde Rafic Barrage, du cabinet BakerMcKenzie. Les démocrates pourraient s’appuyer sur ce point pour exiger l’exclusion de la mesure du projet de loi, mais les républicains pourraient s’en sortir en jouant des arcanes du Sénat, d’après les experts de PwC.

Pas de solution facile

Les entreprises commencent à s’alarmer, d’autant plus que le texte ne laisse aucune chance aux négociations. « Une première version offrait une grande discrétion au secrétaire au Trésor dans l’identification des pays concernés, mais la dernière version entrerait en vigueur automatiquement » pour les pays disposant d’une taxe sur les services digitaux notamment, observe l’avocat. Le secrétaire au Trésor n’aurait pas l’autorité nécessaire pour suspendre son application, même si les gouvernements ciblés se montraient prêts à négocier.

De « très, très, très nombreuses sociétés d’Europe et d’ailleurs » ont déjà appelé Rafic Barrage pour tenter d’y voir plus clair. « Nous avons de nombreux clients, des sociétés non américaines avec des opérations importantes aux Etats-Unis qui versent régulièrement des dividendes et d’autres paiements qui s’en inquiètent », note-t-il. « On travaille à amortir le choc mais il n’y a pas de solution facile », prévient-il.

3 « J'aime »

Le pire, c’est que je suis sûr que si les démocrates gagnent les midterms ou les prochaines présidentielles, ils ne reviendront pas sur ce projet. Ils poussent des cris d’orfraies, mais, s’ils reviennent au pouvoir…

1 « J'aime »

Je me demande si les US y gagneraient vraiment.

Ok ca rentrera de la tresorerie via imposition, mais les autres etats feront de meme je pense si il n’y a plus de convention.
Les fonds iront aussi moins aux US, sauf via etf capitalisant (et encore) mais tout les fonds investi la bas reviendront rapidement sur les autres marchés.

Je sais pas, je m’interroge. :confused:

Et pyis a quoi bon du coup voter une implantation aux US ? ou une double cotation…

1 « J'aime »

Républicains ou démocrates, c’est pareil.Les USA d’abord et le reste du monde, on verra plus tard..Sauf que le canard s’exprime de façon plus vulgaire et plus direct.

2 « J'aime »

PEA it is hein… Après, je n’arrive pas à déterminer si les actions étrangères cotées aux US (Coupang, Nubank…) seraient concernées.

On est d’accord mais ca ne reponds pas a mon interrogation :confused:
Ou je n’ai pas compris le sens de ton propos, excuse m’en.

T’as raison, je suis fatigué et hors sujet ! Désolé.

Intéressant..

1 « J'aime »

A première vue, d’après « The Proposed IRC section 899 », si la « US Tax Bill » passe au Sénat, ce sont uniquement les dividendes des actions US versés aux étrangers qui se verront impactés.

Les plus-values actées sur l’achat / vente d’actions US ne sont pas concernées par la surtaxe en question.

3 « J'aime »

Encore heureux, c’est nous qui les declarons sur notre declaration d’impots.

En plus se serait impossible.
Et le courtier ne font pas de prelevement sur les pv d’ailleurs.

6 « J'aime »

Je me demande comment cela fonctionnera avec les ETF distribuant et capitalisant, selon que l’ETF soit émis par Blackrock ou par Amundi

En somme cela réduit encore plus nos chances d’avoir des intérêts composés sur le CTO. Mais si on privilégie des actions de croissance… Ça passe.
Et le PEA peut faire une jolie compensation pour les dividendes.

1 « J'aime »

Les intérêts composés ne marchent pas qu’avec les dividendes… Cela fonctionne aussi bien avec les bénéfices non distribués mais réinvestis en interne ^^

1 « J'aime »