Journal INVESTIR đŸ—žïž

Autant je suis d’accord avec toi que sur la semaine on ne peut nier le lien entre la politique et la chute des actions françaises.
Autant je suis pas d’accord avec la notion de « changer de PF Â» par rapport Ă  une orientation politique. C’est plutĂŽt la oĂč je rejoins d11 dans le sens ou si tu es investis sur plus de 10 ans, la politique ira dans un sens puis dans l’autre sans que cela est un si gros impact, pour autant que tes boĂźtes soient suffisamment internationalisĂ©es ^^
Je maintiens que tout est notion d’échelle.
Oui sur une semaine ou un mois, le CAC est dépendant de la politique française.
Mais sur 5, 10 ou 15 ans c’est beaucoup moins prouvĂ© !

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Si on a demain un gouvernement MĂ©lanchon, avec hausse de l’IS, Flat tax, et le tutti quanti
 je pense que les cours des actions en seront impactĂ©s.

Il faut se rappeler que le marchĂ© n’évolue pas seul, de maniĂšre indĂ©pendante. Il a besoin d’institutions, dont l’État en fait partie.
C’est l’État qui assure le cadre et les conditions du bon fonctionnement du marchĂ©, en amont, en aval, et sur le marchĂ©.
Donc marchĂ© et État sont indissociables.
Et dans la mesure oĂč les entreprises et les actions Ă©voluent toutes deux sur des marchĂ©s, elles en sont donc indissociables.

Je ne vois pas comment on peut concevoir que État et finance sont indĂ©pendants
 au derniĂšres nouvelles, c’est bien l’État qui impose la fiscalitĂ©, les normes, les rĂ©glementations, le coĂ»t du travail etc
 tout autant d’élĂ©ments qui affectent la vie, la rentabilitĂ© et la viabilitĂ© des entreprises.

Donc lĂ  dessus, j’en suis certain, le CAC40 est Ă©minemment dĂ©pendant de la politique.

Je pense que Ă  court terme, les marchĂ©s sont surtout dĂ©pendants de la psychologie des intervenants et que les institutionnels ont les mĂȘmes dĂ©bats que nous sur ce forum et quel que soit la bonne rĂ©ponse mais est-ce qu’il y en a une ?, cela crĂ©e de l’incertitude et donc une baisse des cours Ă  court terme.
Le reste c’est de la discussion certes intĂ©ressantes entre investisseurs mais la rĂ©ponse est un patchwork de tous les arguments avancĂ©s
La fameuse efficience des marchĂ©s c’est Ă  long terme. À court terme c’est souvent du grand n’importe quoi style FOMO ou panique gĂ©nĂ©rale
 :wink:

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J’ai pas dit que État et entreprise Ă©taient totalement indĂ©pendants, juste que l’impact d’un changement politique avait un impact minime sur le long terme sur les rĂ©sultats de la boĂźte. Dans la mesure bien sur oĂč l’état reste sur des variations relativement raisonnables, mĂȘme melanchon mettra pas L’IS Ă  50% demain ^^
Et mĂȘme si il le faisait, 5 ans plus tard le mandat changerait et un nouvel Ă©quilibre serait retrouvĂ©.
Et puis les sociĂ©tĂ©s trouvent toujours des moyens d’augmenter leur renta et diminuer leur imposition et leurs couts fixes.
LVMH est un leader mondial français extrĂȘmement rentable depuis des dĂ©cennies et ce malgrĂ© qu’elle soit implantĂ©e dans un pays trĂšs communiste Ă©conomiquement parlant, et qu’elle y ait la majoritĂ© de ses effectifs ^^

Bref je suis pas tout à fait daccord mais c’est pas grave on a le droit :grin:

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C’est pas Investir mais peut ĂȘtre que quelqu’un a accĂšs Ă  l’article complet


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JEUNES ET RETRAITÉS - Fortune faite, Quentin a tout quittĂ© avant ses 40 ans pour partir vivre au soleil avec sa famille. L’aboutissement d’une stratĂ©gie bien huilĂ©e qu’il nous dĂ©voile.

Au prix de stratĂ©gies minutieuses, d’efforts et de prises de risque, ces Français sont parvenus Ă  rĂ©aliser leur rĂȘve : partir Ă  la retraite bien avant l’ñge lĂ©gal. Ils racontent leurs mĂ©thodes, leur vie et leurs paris.


Il rĂȘvait d’un lagon en guise de bureau, pour assouvir sa passion des sports nautiques. Son rĂȘve est devenu rĂ©alitĂ© Ă  l’ñge de 38 ans, celui de sa retraite. Quentin, diplĂŽmĂ© d’une Ă©cole de commerce, aura travaillĂ© en tout 15 ans, salariĂ© dans des boĂźtes amĂ©ricaines**.** Puis en 2013, il a quittĂ© son dernier job et s’est installĂ© avec femme et enfant sur une Ăźle de l’hĂ©misphĂšre sud. «Un projet de couple», insiste-t-il, qu’il n’aurait pas rĂ©alisĂ© sans l’assentiment de son Ă©pouse, contrainte de renoncer Ă  son emploi. «On pensait rester lĂ  3 Ă  5 ans, on y est demeurĂ© 7 ans, tant le cadre de vie Ă©tait incroyable.» L’épreuve du confinement les a dĂ©cidĂ©s Ă  se rapprocher de la famille et des amis, Ă  moins de 3 heures de vol de Paris. Dans sa nouvelle vie Ă  l’étranger, depuis un peu plus de 10 ans, Quentin sĂ©quence son temps en trois tiers : le sport, les voyages, et la gestion de son patrimoine. Un programme idyllique que Quentin ne doit pas Ă  la perception d’un hĂ©ritage, mais Ă  une stratĂ©gie mĂ»rement rĂ©flĂ©chie.

Un salaire et surtout des actions

RecrutĂ© comme directeur France d’une sociĂ©tĂ© technologique amĂ©ricaine, Ă©mergente dans notre pays, Quentin, n’a en effet mĂ©nagĂ© ni son temps ni ses efforts. Pendant 5 ans, il est sur le pont de 8 heures du matin Ă  23 heures. Au point de friser le burn-out. Un tel job, ce pro du digital le voulait. Il y a mĂȘme postulĂ© en candidat libre. «Je ciblais une sociĂ©tĂ© non encore cotĂ©e en Bourse, avec un fort potentiel de croissance», explique-t-il. Dans la corbeille : un beau salaire certes, des avantages tels que l’accĂšs Ă  un club de sport, mais surtout des actions. «Rejoindre une entreprise qui vous offre des parts de son capital est une bonne stratĂ©gie pour s’enrichir. À condition d’en obtenir un volume significatif», pointe Albert d’AnthoĂŒard, le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint de Nalo, une plateforme de conseil en investissements en ligne. Malin, Quentin a donc prĂ©fĂ©rĂ© nĂ©gocier Ă  l’embauche davantage d’actions plutĂŽt qu’un salaire fixe plus Ă©levĂ©. Il en a obtenu 10%. «Le recruteur a apprĂ©ciĂ© : cela montrait que je croyais au produit», raconte le jeune retraitĂ©.

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La contrepartie ? Travailler de façon acharnĂ©e pour Ɠuvrer au succĂšs de l’entreprise. «En France, 95% des jeunes pousses ne dĂ©passent pas les 5 ans d’existence», rappelle Albert d’AnthoĂŒard pour donner une idĂ©e du risque pris par le visionnaire. Quentin, lui, ne s’attendait tout de mĂȘme pas Ă  faire une culbute aussi radicale. Ni aussi rapidement. Certes, son trĂšs bon salaire lui avait permis de placer une partie de ses revenus et d’acquĂ©rir Ă  crĂ©dit sa rĂ©sidence principale. Mais aprĂšs cinq annĂ©es aux commandes de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, la valeur des actions a explosĂ©. Au point de faire de lui un multimillionnaire et de l’autoriser Ă  prendre le large. Basculer du statut de salariĂ© Ă  celui d’indĂ©pendant financier est dĂ©stabilisant. «Du jour au lendemain, votre tĂ©lĂ©phone sonne beaucoup moins», prĂ©vient-il.

Rùgle d’or

Bon nombre de personnes prĂ©fĂšrent s’épanouir dans une entreprise par besoin de reconnaissance ou de pouvoir. Ce n’est pas le cas de Quentin. Sa dĂ©mission remise, il vit d’abord de son Ă©pargne sans modifier son train de vie, prĂ©fĂ©rant conserver ses actions. Mais dĂ©sormais Ă  la tĂȘte d’un patrimoine trĂšs consĂ©quent avec l’envolĂ©e du cours de Bourse de son ex-employeur, il prend la dĂ©cision de s’y investir personnellement pour le faire prospĂ©rer. «Qui de mieux placĂ© que moi pour le gĂ©rer ?» avance ce prudent, soucieux de la prĂ©servation de son capital. En nĂ©ophyte, sa rĂšgle d’or consiste Ă  ne jamais investir dans un actif qu’il ne comprend pas. «Il ne faut pas hĂ©siter Ă  poser des questions. Au dĂ©but, se souvient-il, j’avais deux banques. Je les mettais en concurrence, je comparais leurs propositions.» Le risque numĂ©ro 1, abonde Albert d’AnthoĂŒard, «c’est le mauvais conseiller ou le conseiller trop vendeur dont les intĂ©rĂȘts ne sont pas forcĂ©ment alignĂ©s avec ceux de son client.» Dans ce domaine, tout est affaire de confiance. Quentin a aussi appris Ă  faire attention aux frais de gestion qui grĂšvent une partie des placements : «il faut les identifier, les comprendre, les nĂ©gocier.» Le sujet est sensible. «C*'est grĂące Ă  ces frais que les intermĂ©diaires gagnent leur argent. A minima, avant de signer, exigez de la transparence sur leur totalitĂ© en euros et en pourcentage*», conseille Albert d’AnthoĂŒard.

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Quentin met en pratique une seconde rĂšgle, celle de la diversification progressive de ses placements. De quoi assurer sa tranquillitĂ©. «Il est rare que tous les supports perdent 30% en mĂȘme temps», relĂšve-t-il. Avec le recul, notre investisseur rĂ©alise qu’il se serait pourtant davantage enrichi en gardant uniquement les actions de la sociĂ©tĂ© d’oĂč il venait. «Mais la charge mentale aurait Ă©tĂ© trop forte», se console-t-il. Le jeune retraitĂ© pilote ses actifs en moyenne une heure par jour Ă  partir d’un tableau croisĂ© dynamique aux trois critĂšres : la liquiditĂ©, le rendement, le risque. Sans conteste, ses investissements en private equity (ou capital investissement) sont les moins liquides et les plus risquĂ©s. Mais Quentin y trouve un Ă©panouissement personnel. «RepĂ©rer ces sociĂ©tĂ©s non cotĂ©es, les accompagner dans leur levĂ©e de fonds, Ă©changer avec des entrepreneurs, me permet de rester connectĂ© et d’apprendre beaucoup», apprĂ©cie-t-il. «Le private equity donne le sentiment de participer Ă  l’aventure, confirme Albert d’AnthoĂŒard, la rentabilitĂ© peut y ĂȘtre Ă©levĂ©e mais Ă  long terme.» L’expert conseille d’ailleurs de n’y investir que l’argent que l’on peut se permettre de perdre, et de viser un horizon de 10 ans. D’ici lĂ , Quentin aura peut-ĂȘtre remis le pied Ă  l’étrier, car il ne s’interdit pas, Ă  bientĂŽt 50 ans, de crĂ©er sa propre start-up.

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VoilĂ , tout est dit. Merci papa maman (tant mieux pour lui hein, mais tout le monde n’a pas cette chance), et merci au boulot etasunien avec le salaire sans commune mesure avec ici. Ça me rappelle un peu l’hypocrisie de Lorca sur le fait que tout le monde peut faire FIRE, alors que le mec est nĂ© dans les cases vertes du Monopoly.

Pas d’aigreur ici, et bravo a Quentin, sincĂšrement. Mais autrement que par une prise de risque, il a quand mĂȘme bien ete aidĂ© par la chance, chance que peu de français auront. Du coup je ne pense pas que ce soit propre de montrer trop ça en exemple (et je dis tour ça car mĂȘme si j’en ai eu moins, j’ai quand mĂȘme Ă©tĂ© assez chanceux dans la vie)

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Super merci Ă  toi :slightly_smiling_face:

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chance qu’il a provoquĂ© surtout ! Il avait un objectif, il s’est donnĂ© les moyens d’y arriver en bossant comme un dingue.

Bravo à lui oui et les Français pourraient faire pareil au lieu de jalouser les autres et de placer sur un livret A !

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A mais ce qu’on a fait est couillu, il a bossĂ© s’arrache pied pendant son salariat
 Loin de moi l’idĂ©e de dire qu’en dĂ©pit de sa chance il dĂ©mĂ©rite.

Ce que je souligne juste, c’est qu’il a eu la chance a la naissance de naĂźtre dans une famille qui a pu l’amener en Ă©cole de commerce et l’éduquer aux finances personnelles, ce qui lui a permis d’avoir un beau job dans une grande boĂźtes US (probablement avec un nombre a 5 chiffres) le temps de son salariat, ce qui lui a donnĂ© la chance de pouvoir partir

En comparaison, moi fils de fonctionnaires n’utilisant que le livret A et qui a grandi dans une ZEP ou le succĂšs c’était d’avoir un bac gĂ©nĂ©ral pour aller aprĂšs a la fac, nous n’avons pas eu les mĂȘmes chances Ă  la naissance.

Pour le reste, choisir des stock option plutĂŽt que le salaire (et ce mĂȘme si ça demande la chance d’avoir ete Ă©duquĂ© financiĂšrement), gĂ©rer ses finances tous les jours, avoir bossĂ© « a pas d’heure Â» etc
 C’est beaucoup de son mĂ©rite, et loin de moi l’idĂ©e que ça serait une retraite indue.

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Vous illustrez « pĂšre riche, pĂšre pauvre Â» finalement et dĂ©montrez le manque de culture financiĂšre des Français et leur haine des efforts et du risque.

Chaque Français qui se donne du mal peut avoir son parcours, qu’il soit fils de fonctionnaire ou pas. D’ailleurs on ne connait pas son origine. Si ca tombe ses parents Ă©taient aussi fonctionnaires.
Chacun peut intĂ©grer une Ă©cole d’ingĂ©nieur, de commerce, etc
 Pour certains le chemin est plus difficile en raison de l’environnement mais celui qui se donne du mal peut le faire.

Dire que lui a eu la chance de bien naitre et pas vous est selon moi trĂšs dangereux en alimentant la haine de classe et en justifiant de ne pas prendre son destin en main.

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Ce n’est pas moi qui dit que la mĂ©ritocratie n’existe pas et que notre vie adulte est largement conditionnĂ© par notre milieu de naissance, ce sont les Ă©tudes. Que vous le vouliez ou non, il est plus commun d’ĂȘtre investisseur/connaisseur avisĂ© des finances personnelles quand notre milieu social nous y a Ă©duquĂ© : on l’apprends avec la gestion de l’argent de poche ado au lieu, ou nous n’y sommes a minima pas rebutĂ© par le conditionnement social. J’ajouterai a cela que c’est bien plus facile d’avoir de l’argent a Ă©conomiser quand on a fait des Ă©tudes et on a un bon salaire que si on est au SMIC avec un petit boulot.

Car oui aussi, devinez quoi, les Ă©tudes coĂ»tent cher. On ne peut pas tous faire une Ă©cole de commerce ou d’ingĂ©nierie, non. Dans mon bled on ne nous expliquait mĂȘme pas que les prĂ©pa ça existait, on nous envoyait en fac ou en BTS/DUT pour ceux qui veulent bosser vite. J’ai dĂ» arrĂȘter mes Ă©tudes parce que 20€/semaine pour manger c’était compliquĂ©, que j’avais pas la latitude horaire pour prendre un job et que mes parents trop riche pour ĂȘtre boursier et trop pauvre pour m’aider plus n’y arrivaient plus. Et pourtant je ne pense pas manquer de l’intelligence nĂ©cessaire a faire de hautes Ă©tudes : si aujourd’hui j’ai des Ă©quipes d’ingĂ©nieur dans mon Ă©quipe, a l’époque j’avais d’excellents rĂ©sultats scolaires, yc aux examens nationaux ou dans des concours de maths.

Le nombre de gĂ©nĂ©rations avant de monter l’échelle sociale ne fait qu’augmenter, et souvent on reproduit la condition sociale de ces parents. Avoir la chance de naĂźtre en ville, avoir la chance que ses parents puissent Ă©veiller a l’argent, avoir la chance que ses parents puissent payer de hautes Ă©tudes, avoir la chance dans l’embauche
 Tout ça c’est le fruit du hasard, ça t’aide dans ta vie, et on l’a tous Ă  diffĂ©rents niveaux.

La raison de mon Ă©veil a l’économie n’est dĂ» qu’à ma grande curiositĂ© et mon amour des maths (et d’un trauma financier). Mes chances a moi sont mon esprit beaucoup trop cartĂ©sien et curieux ainsi que la chance du travail (pas payĂ© des milles et des cents, mais assez pour Ă©conomiser et me donner l’occasion de m’intĂ©resser aux finances). Sa chance a lui est d’avoir eu des parents pouvant a minima lui donner accĂšs aux Ă©tudes, et d’avoir dĂ©crochĂ© un beau travail dans une belle boĂźte. Le reste, son travail acharnĂ© et son choix d’action, oui c’est son mĂ©rite. Mais avant cela, il ne l’a pas eu seul

Votre message me fait penser au dilemme du pĂȘcheur, qu’on pose aux gens pour savoir s’ils sont plus de gauche ou de droite. Vous semblez oublier que dans la question, on lui montre deja comment pĂȘcher le poisson, il ne soit pas rĂ©inventer les techniques de pĂȘche seul. LĂ  c’est exactement pareil.

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Ce n’est pas parce qu’il y a reproduction du milieu social en gĂ©nĂ©ral qu’il n’y a pas de mĂ©ritocratie. D’ailleurs dire qu’il n’y a pas de mĂ©ritocratie signifie que vous considĂ©rez que ceux des classes aisĂ©s ne bossent pas pour rĂ©ussir, ce qui est bien entendu faux !
Ils travaillent beaucoup et leurs parents les poussent Ă  ĂȘtre curieux et Ă  apprendre dĂšs le plus jeune Ăąge au lieu de les mettre devant la tĂ©lĂ© (pour schĂ©matiser). Apprendre Ă  apprendre, c’est essentiel.

Ceux des classes moins aisĂ©es peuvent bien entendu rĂ©ussir en France et arriver Ă  la mĂȘme chose Ă  condition qu’on leur donne les moyens de travailler, d’étudier, etc
 et c’est bien lĂ  le problĂšme aujourd’hui : Notre Ă©ducation nationale n’enseigne pas le goĂ»t de l’effort, n’enseigne pas la mĂ©ritocratie mais prĂ©fĂšre niveler par le bas.

Certes les Ă©tudes ont un coĂ»t mais les aides existent et il est possible de faire un prĂȘt Ă©tudiant.

Il n’est pas indiquĂ© de quelle origine il est ni quels sont ses parents. Vous faites le postulat qu’ils sont aisĂ©s, comme si tout le monde l’était dans les Ă©coles de commerce et autres.

Encore une fois, celui qui veut et qui se donne les moyens le peut. C’est ca la mĂ©ritocratie.

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C’est exactement pour ça qu’il n’y a pas de mĂ©ritocratie. C’est un problĂšme de logique pure.
MĂ©ritocratie pure : l’origine sociale des parents n’a aucun impact sur le niveau social des enfants.
Pas de mĂ©ritocratie : l’origine sociale des parents dĂ©termine Ă  100 % le niveau social des parents.

La rĂ©alitĂ© est qu’on est plus proche du deuxiĂšme cas que du premier : la mĂ©ritocratie fonctionne trĂšs mal.

La mĂ©ritocratie n’a rien Ă  voir avec l’origine sociale des parents. La mĂ©ritocratie ca signifie que ceux qui bossent et qui font les efforts sont rĂ©compensĂ©s.

Si ceux d’origine sociale populaire ne font pas les efforts et ne fournissent pas le travail nĂ©cessaire, c’est normal qu’ils n’accĂšdent pas Ă  des niveaux supĂ©rieurs.

Le systĂšme fonctionne trĂšs mal oui, je l’ai dit dans mon prĂ©cĂ©dent message avec la partie sur l’éducation nationale qui nivelle par le bas au lieu d’encourager les efforts et le travail. Il n’y plus de mĂ©ritocratie dans l’éducation nationale justement et c’est un des nos problĂšmes.

OĂč ai-je dit qu’il n’avait pas travaillĂ© exactement ? J’ai mĂȘme dit le contraire : ma thĂšse est qu’il a semble t’il beaucoup travaillĂ© certes, mais eu des petits coups de pouce du destin qui l’ont aidĂ©. Elon Musk (prenons le plus gros exemple) a Ă©normĂ©ment travaillĂ© pour ĂȘtre ce qu’il est aujourd’hui, quoiqu’on pense de lui. Mais il a quand mĂȘme eu la chance de naĂźtre fils d’un propriĂ©taire de mine de diamant dans un pays a une Ă©poque oĂč les blancs Ă©taient bien Ă©duquĂ©s. Il serait nĂ© noir Ă  Soweto, je ne pense pas qu’il aurait pu ĂȘtre propulsĂ© aussi facilement au canada puis aux États-Unis pour faire ce qu’il a fait. Musk a eu un bon tirage dans la vie, il a su en tirer les profits et pris des risques et est maintenant l’homme le plus riche du monde. Les chances que j’évoque c’est comme une main au poker : l’important c’est ce qu’on en fait, et on peut gagner avec un 2 et un 5 en main, mais c’est plus rare et compliquĂ© qu’avec une paire d’as.

Alors donner le goĂ»t d’apprendre quand on est parent je l’entends, car je suis ainsi, et enseigner des choses oui
 Encore faut-il savoir que ça existe. Quand mes parents ont appris que je « boursicotait Â», ils ont cru que j’avais gagnĂ© au loto car pour eux c’est un hobbies de riche, ou d’attrape-pigeon. ForcĂ©ment que vu de leur fenĂȘtre ils n’allaient pas m’enseigner a m’y interesser. J’ai littĂ©ralement dit a mon cousin qui travaille en tant que magasinier a carrefour que pour le prix de sa cartouche de clope, il deviendrait propriĂ©taire de plus d’une action de sa boĂźte dont il mĂ©prise les actionnaires. Je ne veux pas prĂ©sager de votre histoire, mais de lĂ  oĂč vous ĂȘtes il y a peut-ĂȘtre une maniĂšre plus aisĂ©e d’accĂšs Ă  l’éducation

Autre exemple, les enfants de Bernard Arnault (pour ne pas parler de lui directement) : ils n’ont absolument rien fait pour ĂȘtre nĂ© riche et avoir accĂšs aux meilleurs Ă©coles : ils ont leur pĂšre pour ça. AprĂšs ils ont certainement des mĂ©rites dans les Ă©tudes ou au travail ça je ne dis pas, mais ils ont clairement profitĂ© d’ĂȘtre les rejetons de leur paternel Ă  la base.

Car oui c’est pareil pour l’éducation nationale : ça peut nous passionner, nous pousser a nous Ă©lever, mais il faut avoir la chance d’avoir un professeur qui nous pique notre curiositĂ©. Il faut une curiositĂ© naturelle, un bon prof,
 Ça va pas apparaĂźtre comme ça sans qu’on t’ai jamais appris que c’est possible

VoilĂ  pourquoi, et je persiste et je signe, que la mĂ©ritocratie est biaisĂ©e. Oui elle existe et il y a des gens mĂ©ritants (l’homme de l’article par exemple), mais il y a aussi de la chance Ă  un moment

Et j’aime bien la mĂ©taphore du poker tiens, je m’en resservirais

PS : je fais d’atroces fautes, mes excuses, mais je ne suis pas douĂ© avec un clavier de smartphone

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DĂ©solĂ© je croyais que l’on parlait de la France et non de sociĂ©tĂ©s discriminatoires et inĂ©galitaires comme cela existe en Afrique comme vous le soulignez.

On est d’accord sur ce point. Mais qu’importe le niveau social je pense. Beaucoup de Français qui gagnent bien leur vie ont horreur de la bourse qu’ils associent au loto. Manque d’éducation financiĂšre gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Cf. pĂšre pauvre, pĂšre riche encore une fois.

Soit mais la fortune de Bernard Arnault ne s’est pas faite sans effort, sans risque. Louons le au lieu de le descendre comme beaucoup de Français font ! Ca devrait ĂȘtre un exemple.
Et on a beau s’appeler Arnault, si on ne fait pas d’effort dans les meilleures Ă©coles, on n’arrivera Ă  rien.
Mais ceci est un cas extrĂȘme qui ne m’intĂ©resse pas. Je prĂ©fĂšre dĂ©battre de la masse de Français moyens :slight_smile:

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Je ne vois pas comment la mĂ©ritocratie pourrait « ne rien avoir avec l’origine sociale des parents Â»


« en fonction de leur supposĂ© mĂ©rite, et non d’une origine sociale, de la richesse, ou des relations individuelles Â»

Dans la mĂ©ritocratie, l’origine sociale des parents n’entre pas en ligne de compte puisque seul le mĂ©rite, la compĂ©tence compte. C’est le cas en France.
Par exemple, les concours ou mĂȘme le bac (enfin avant les derniĂšres rĂ©formes) sont purement sur le mĂ©rite puisque le sujet est identique pour tous et l’origine sociale est totalement masquĂ©e (ainsi que le nom, etc
). Seul le mĂ©rite, la compĂ©tence, la copie entre en ligne de compte.

Ce n’est pas parce que l’origine sociale influe sur le « mĂ©rite Â» que la mĂ©ritocratie n’existe pas.

Autrement dit, au lieu de casser le systĂšme au mĂ©rite du bac ou des concours avec les consĂ©quences dĂ©sastreuses que l’on connait aujourd’hui (cf. science po, cf. le bac), il faut inculquer le goĂ»t de l’effort et du travail Ă  tous dĂšs le plus jeune Ăąge.

Oui, mais le succĂšs du bac est issu de notre chance Ă©galement, pas seul notre travail. On rĂ©ussi plus facilement le bac a Louis le Grand que dans un lycĂ©e de Montreuil. Je ne pense vraiment pas que ça vienne du mĂ©rite. IndĂ©pendamment de l’élĂšve, ils n’ont pas eu accĂšs aux mĂȘmes ressources, au mĂȘme professeur, au mĂȘme accĂšs a la culture, aux mĂȘmes cours, au mĂȘme matĂ©riel d’éducation
 Le succĂšs tel qu’il est prĂ©sentĂ© tiens essentiellement Ă  l’environnement du lycĂ©en, plus mĂȘme que soma personnalitĂ© propre (via un peu le panurgisme qui nous pousse un peu dans une masse)

Le « mĂ©rite Â» m’apparaĂźt plus comme une consĂ©quence que d’une cause prĂ©sentĂ© ainsi. MĂȘme si on peut avoir mention TB a Montreuil et ĂȘtre recalĂ© a LLG, les conditions d’examen, donc son environnement, favorise ce succĂšs.

Mon ETF World me donne de l’argent, est-ce que je mĂ©rite cette argent? A mon sens oui, car je l’ai placĂ©, mais parce qu’avanr ça j’ai la chance de connaĂźtre ce systeme. Mon principal mĂ©rite, c’est d’avoir mis 50€ en janvier 2020 sur un PEA « pour voir Â». J’ai eu la chance de traĂźner l’oreille avec des amis, ce qui m’a poussĂ© sur Reddit pour regarder des fils d’actualitĂ©, d’ĂȘtre tombĂ© sur un article de finance personnelle parce que je me connectais a 3h une nuit d’insomnie
 Toutes mes connaissances boursiĂšres dĂ©coulent directement de la chance d’ĂȘtre tombĂ© sur un article un soir de rhume. J’ai pour seul mĂ©rite d’avoir osĂ©