Portefeuille de Quentin

Salut Quentin,
Oui je regarde toujours les actifs dans la sĂ©lection d’actions
Je regarde la composition des actifs de l’entreprise, la rĂ©partition entre tangibles et intangibles
Parmi les tangibles, je regarde s’il y a des biens immobiliers amortis : si beaucoup de biens immo amortis, la valeur comptable sera bien moindre que sa valeur rĂ©elle et ainsi l’actif par action est moindre que la rĂ©alitĂ© et c’est un bon point
A l’inverse je fais attention à ce que la boüte n’est pas un excùs d’actifs d’intangibles

AprĂšs je m’amuse Ă  comparer le montant d’actifs par action au cours actuel pour voir s’il y a un rĂ©el dĂ©calage ou non (tout ça n’étant qu’un critĂšre parmi tant d’autres. L’ensemble des critĂšres devant tous converger vers la mĂȘme histoire)

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Tu prends en compte aussi le goodwill dans l’intangible ?

Oui et non

Disons que j’en tiens compte et je regarde le poids du goodwill sur l’ensemble des actifs mais c’est pas un critĂšre numĂ©ro 1
Ce n’est qu’une valorisation comptabilisĂ©e par rapport au marchĂ©
Est-ce que le goodwill est correctement évalué ? Il y a un caractÚre subjectif quant à son montant et son interprétation
En fait c’est un peu comme valoriser une boĂźte et dire qu’elle va avoir tant de % de croissance, que sa valeur finale sera de x euros
 c’est beau sur le papier et c’est trĂšs savant mais finalement, seule la qualitĂ© du business, du management et la satisfaction client, actionnaires est importante : le moat en gĂ©nĂ©ral :sweat_smile:

Oops je divague

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Salut Quentin,
Pour ĂȘtre honnĂȘte non je ne regarde pas assez ces lignes, j’ai toujours l’impression (Ă  tort je pense) que les parties actifs intangibles et goodwill sont TRÈS approximatives et sont fixĂ©es un peu trop arbitrairement, donc j’ai du mal Ă  avoir confiance et extrapoler des choses dessus, mais ta rĂ©flexion est intĂ©ressante !

DĂ©jĂ  quelques questions car je ne suis pas un pro de la balance sheet : si tu prends les actifs intangibles + tangibles, cela revient Ă  prendre toute la ligne des actifs non courants, soit le total des actifs moins les actifs courants, c’est bien ça ? Ou y’a encore d’autres choses Ă  soustraire ?

DeuxiĂšme question, pourquoi prends tu les actifs tangibles ? Pour le Moat, j’aurais eu tendance Ă  surtout considĂ©rer les actifs intangible, puisque le MOAT est par dĂ©finition peu valorisable de maniĂšre prĂ©cise ? :thinking:

Last question, il faut bien faire le calcul annuellement (notamment pour la CA) ? :slight_smile:

Je vais aller faire les calculs sur quelques boites cela me semble intéressant !
Je viens de voir que Koyfin propose une métrique proche : les actif intangibles divisés par le CA. On peut ptete en tirer une corrélation similaire :smiley:
Ex :
MSFT FY 2023, Non-current assets/CA = 1,08 => MOAT OK
Intangible assets/CA = 0,4

Coca FY 2022, Non-current assets/CA = 1,63 => Gros MOAT
Intangible assets/CA = 0,8 => Va dans le mĂȘme sens

En revanche :
ASML FY 2022, Non-current assets/CA = 0,62 => Peu de MOAT, pourtant, c’est ASML

Intangible assets/CA = 0,3 => MOAT OK de ce point de vue ?

Ferrari FY 2022, Non-current assets/CA = 0,75 => Peu de Moat, mais Ferrari

Intangible assets/CA = 0,2 => Va dans le mĂȘme sens

Oui, tu as d’autres Ă©lĂ©ments : investissements Ă  long terme (participation dans d’autres entreprises, obligations Ă  plus d’1 an, etc
), actif d’impĂŽts diffĂ©rĂ©s, deferred charges et autres actifs long terme (produits financiers spĂ©cifique je pense ou participation dans des entreprises non cotĂ©es ?).
Ici les autres Ă©lĂ©ments sont quasiment nĂ©gligeables mais c’est possible qu’ils soient beaucoup plus Ă©levĂ©s dans certains cas.

Les actifs tangibles reprĂ©sentent les machines, les terrains, les usines, les rails, les installations, bref tout ce qui coute de l’argent.
Une entreprise comme Chevron ou Union Pacific aura forcĂ©ment un MOAT car n’importe quel concurrent devra dĂ©penser des milliards voire des dizaines de milliards de dollars en infrastructure, ce qui va forcĂ©ment dissuader les nouveaux entrants.

Donc que le MOAT peut se manifester par l’investissement « physique Â» de l’entreprise, ou bien par une avance technologique, des brevets, un portefeuille de clients, un systĂšme informatique bien rodĂ© etc (« immatĂ©riel Â»).

Enfin, trĂšs souvent les entreprises qui ont un fort actif par rapport Ă  leur CA ont un MOAT, mais la prĂ©sence d’un ratio assez bas n’indique pas dans tous les cas que l’entreprise n’a pas de MOAT.
Tout simplement car le MOAT peut ĂȘtre mal Ă©valuĂ© par l’entreprise, ou simplement du au secteur.
En soit Ferrari n’a pas de MOAT particulier, hormis l’image de marque : elle n’a pas de procĂ©dĂ© qui lui permet de produire Ă  bas cout, ou qui lui permet d’avoir une avance technologique.
Pour ASML, je connais assez peu l’entreprise, mais encore une fois une entreprise peut disposer d’un MOAT important sans avoir beaucoup d’actif au bilan.

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Okkkkk merci, en effet ça change certaines choses dans mon calcul !
Donc par exemple pour Microsoft :

J’exclue les Operating lease right-of-use assets (14Mds) et les Equity investments (10Mds) ? Quid des "other long term assets ?
Effectivement dans ce cas on passe à un ratio de 0,96 (en gardant les Other long term assets), ça fait varier un peu !

Ha oui tu as raison je n’avais pas vu ça comme ça. Deformation de ma part, n’ayant pas beaucoup de boite trĂšs industrielles ou avec de grosses infrastructures
 Car ca rime souvent avec gros investissements pour les garder en Ă©tat :stuck_out_tongue:
Mais OK je comprends mieux le raisonnement !

Hmmm pas d’accord, l’image de marque est à mon avis aussi puissant ^^ L’analyse du Moat par Morningstar semble corroborer ce point d’ailleurs :

Résumé

Economic Moat TM

Richard Hilgert, Senior Equity Analyst

Ferrari has a wide economic moat originating from intangible assets that include brand strength and intellectual property. The evidence of Ferrari’s economic moat stems from stable growth throughout economic cycles, pricing power, consistently high profitability, and a brand that captures the imagination of many around the world, but a price that only high-net-worth individuals can afford. Gross margins exceeding 55%, EBITDA margins in excess of 30%, and average returns on invested capital in the mid- to upper 20s are all metrics that are commensurate with luxury goods companies and support Ferrari’s wide moat rating.

Among car enthusiasts, the Ferrari name conjures images of incredibly fast, highly exclusive, strikingly beautiful vehicular art. According to a November 2022 article from the Robb Report, a 1955 Mercedes-Benz 300 SLR Uhlenhaut Coupe (gullwing) set a new record in May 2022 for the most expensive car ever sold at auction with a winning bid of $142.0 million, but in 2021 a 1962 Ferrari 250 GTO Scaglietti had the record at $48.4 million. The previous record was $38.1 million paid for a 1962 Ferrari 250 GTO Berlinetta in 2014. The 250 GTO series is rare, with only 39 copies produced, but also rare in the sense that the model was made to be both a road car and a race car. The Robb Report’s list of the top 20 most expensive cars ever sold at auction includes 10 Ferraris, with three Ferraris in the top five.

Ferrari maintained the tradition of rarity with the FXX-K, a track-only race car based on the street-legal LaFerrari. While the street-legal version sold for near $1.1 million, the track-only FXX-K had a price tag of roughly $3.0 million. The only 40 copies made of the FXX-K sold out even before the model was introduced to the public (December 2014) or before the first vehicle was produced. Those 40 copies were offered by invitation only to existing Ferrari owners. More than 65% of Ferrari’s roughly 13,000 units in annual production are purchased by individuals who already own a Ferrari.

In the world of Formula One racing, the Ferrari name is synonymous with technologically advanced powertrains, a nearly insurmountable winning record, and a rich heritage that goes back to before the inaugural F1 World Championship for Drivers in 1950. Scuderia Ferrari is the only F1 racing team that actually receives payment from the league just to participate. Ferrari has won 16 constructors’ titles since the prize was initiated in 1958. Constructors’ titles are awarded to the maker of the chassis and the engine that scored the most points during the F1 season. Points are awarded to the drivers and the vehicles that finish up to 90% of the race distance and place 10th or higher. The next closest to Ferrari is the Williams team with nine constructors’ titles, while McLaren is in third with eight.

The Formula One racing team’s notoriety and its technological innovation spur demand for the sale of on-road Ferrari cars. The exclusivity of the on-road exotic sports cars remains a strategic imperative for the firm’s brand image. In 2022, there were 13,221 Ferraris produced to meet worldwide demand, but according to various media reports, wait times for certain models were one year and have been as long as two. With such lengthy wait times on vehicles with lofty price tags, absolutely no discounts are available, and pricing power is substantial.

Management continually strives to balance exclusivity with the rising demand from a growing global pool of high-net-worth individuals and with customer satisfaction. From 2018 through 2022, Ferrari launched 15 new models (an unprecedented level for the automaker) and increased revenue to EUR 5.1 billion (2018 revenue was EUR 3.4 billion) while maintaining this balancing act. Restricting capacity to a level that upholds pricing power and preserves exclusivity, while maintaining client satisfaction, is evidence of pricing power and Ferrari’s economic moat.

Certes une image de marque peut tomber « plus vite Â» qu’un moat d’infrastructure, mais ce n’est pas tout Ă  fait comparable non plus :slight_smile:
Bref tout ça pour dire que j’aurais vu Ferrari avec un peu plus d’actifs intangibles ^^
Peut ĂȘtre que ta formule peut ĂȘtre valable pour les boites a forte infrastructure, mais Ă  adapter pour les boites plus techs ou conso discrĂ©tionnaire ?

oui je me suis mal exprimĂ© : son moat rĂ©side dans son image de marque, mais c’est son seul moat et il n’est pas trĂšs bien valorisĂ© dans le bilan.

Tu gardes property & equipment, goodwill, et intangible assets.
En soit faudrait voire ce que contiennent les autres actifs mais si ce sont des produits financiers / participations financieres c’est juste intĂ©ressant pour la structure financiĂšre mais pas pour analyser/repĂ©rer un MOAT.

Effectivement ça marche trÚs bien sur les entreprises avec beaucoup de capital tangible.
Des entreprises qui ont beaucoup d’intangible au contraire ça va fortement varier (MSFT par exemple).
Ce n’est donc pas un ratio qui marche Ă  tous les coups, surtout pour les entreprises avec beaucoup d’intangible, car ça va dĂ©pendre de comment l’entreprise comptabilise tout ça.

Par contre ça pourrait ĂȘtre intĂ©ressant de faire un classement (avec Koyfin par exemple) par ordre dĂ©croissant des entreprises avec le ratio (actif tangible + intangible ) / CA.
Je pense qu’on devrait avoir pas mal d’entreprises avec un gros MOAT.

Finance acadĂ©mie en parlait dans une vidĂ©o : les capex high ont de grosses dĂ©penses en capital mais au contraire ça permet d’avoir une trĂšs forte visibilitĂ© sur les revenus futurs (peu de nouveaux concurrents). Exemple : canal de suez, compagnies pĂ©troliĂšres (surtout l’investissement initial), ou encore les compagnies ferroviaires, les utilitaires ou les telecoms (bien que concurrence avec starlink et autres) ou TSMC (usine a forte intensitĂ© capitalistique).
Donc moins de FCF que de bénéfice net, donc moins de buyback, dividende, m&a etc.

Cependant, les capex low eux peuvent permettre de redistribuer beaucoup plus aux actionnaires.
Par contre le risque de concurrence est beaucoup plus important, car n’importe qui peut rentrer dans le marchĂ© au vu des faibles investissements nĂ©cessaires : secteur des logiciels notamment, des prestations numĂ©riques, cyber sĂ©cu etc

C’est Ă  dire que le marchĂ© peut se faire disrupter par une nouvelle entreprise avec un visionnaire Ă  sa tete et un produit/service complĂštement novateur.

Raison pour laquelle je ne me risquerais pas Ă  mettre un gros billet sur Fortinet (aujourd’hui c’est 25% de mon pf mais celui n’est valorisĂ© qu’à 4,7k$, donc rien Ă  voir avec 25% d’un pf Ă  100k), car le risque de disruption est trĂšs fort, et la concurrence est rude Ă©galement, avec peu de barriĂšres Ă  l’entrĂ©e = actif intangible, MOAT plus difficile Ă  analyser (pour Fortinet c’est surtout des couts de transfert / switching costs).

Par contre une entreprise comme Union Pacific (ou Verisign, dont je parlerai bientĂŽt je pense), qui a un actif Ă©norme, serait bien plus facile Ă  dĂ©tenir en portefeuille mĂȘme avec une forte pondĂ©ration, car le secteur n’évolue que trĂšs peu et ce sont des entreprises créées il y a plus de 100 ans qui sont toujours leaders.

Reçu 5/5 !! Oui ça parait logique quand tu le dis :stuck_out_tongue:

Ha oui, mais pour le coup j’ai pas la mesure telle quelle de dispo, faudrait la calculer soi mĂȘme.
Et si je peut pas faire total assets - current assets ça complexifie :stuck_out_tongue:
Pour les intangibles j’ai le critùre Total intangibles qui semble OK (77 Mds en 2023, qui correspond bien aux 68 Mds de Goodwill et aux 9 Mds d’Intangibles Assets du bilan),
Pour les tangibles, j’ai la tangible book value mais elle doit prendre en compte plus de choses (129 Mds) que juste les Properties and Equipment (95 Mds dans la balance 2023).
Sinon j’ai une ligne Net Property plant and equipment mais elle me semble erronĂ©e Ă©galement (110 Mds) :confused:

IntĂ©ressant en tout cas, j’aurais appris des choses sur la Balance Sheet grĂące Ă  toi !!

Concernant les capex et la stabilitĂ© du business on est d’accords, c’est difficile de trouver un compromis entre les deux, on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre comme dirait Mamie!

Je connaissais pas, j’ai Ă©tĂ© voir vite fait, j’ai vu la marge nette, j’ai refermĂ© tellement c’est pornographique :face_with_peeking_eye: :face_with_peeking_eye:

ça doit ĂȘtre PP&E + operating lease right of use asssets

je pense que ça doit ĂȘtre PP&E + cash & cash equivalents (en tout cas ça correspond Ă  ton graph en 2023 et 2022 :thinking:

:grin: bon, faut pas que j’en dises trop car il faudrait que j’arrive à vendre des exemplaires de mon livre que je republierai trùs bientît :watch:

Et oui concernant les capex je trouve ça intĂ©ressant d’avoir les deux en portefeuille, ça permet d’avoir d’un cote beaucoup de croissance et de l’autre une prĂ©dictibilitĂ© des revenus (voire meme les deux, comme TSMC). Par contre attention Ă  ne pas avoir que des capex light en portefeuille.

idem, je l’ai trouvĂ© en classant les entreprises us par marge opĂ©rationnelle.
Au dĂ©but je comprenais pas trop le concept, puis un pote passionnĂ© des telecoms (telco dans le jargon) depuis 10 ans m’a expliquĂ© le business, et c’est juste phĂ©nomĂ©nal (TOP 5 moat dans le monde).
J’en parlerai dans ma revue de portefeuille de dĂ©cembre, mais c’est une entreprise Ă  avoir absolument dans sa watchlist !

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Bien vu ! Pas sur que ça rentre dans le cĂŽtĂ© « actifs tangibles Â» du coup
 Je connais pas trop.

Oui d’aprùs ce que je viens de lire, la TBV c’est ce qui reste aux actionnaires post-liquidation et remboursement des dettes, donc Total assets - Intangibles assets - Total liabilities.
412 - 68 (Goodwill) - 9 (Intangible assets) - 206 (Liabilities) = on retombe sur nos 129 de la TBV ^^ Mal au crane :rofl:
Mais cela semble en effet revenir grosso merdo à Tangibles + cash et c’est logique.
A voir si sur d’autres valeur ça match aussi. En l’occurrence dans le calcul officiel, on tient compte des Short term investment qui sont dans les assets avant d’y soustraire le reste, mais en faisant PP&E + cash on en tient pas compte, Ă©trange ? Ou les shorts term investments sont annulĂ©s par une ou plusieurs lignes des liabilities ?

Oh je te rassure c’est le contexte qui me fait poser ces questions mais je suis pas sur que je me lancerais à acheter un livre de compta :rofl:
AprĂšs ça dĂ©pend de l’auteur
 :innocent:

faut soutenir l’économie locale :rofl:

Confused Thinking GIF by Derek Tee
:rofl: :rofl:

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Bon notre gourou a tous Xavier Delmas t’as devancĂ© mon cher Quentin ^^

Mais vous semblez connectés sur cette valeur alors bravo :clap:

En tout cas la valeur Ă  l’air extrĂȘmement allĂ©chante vu les dires de Xavier, je la passe au crible demain !!

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il en parle ? merci pour la reco je vais aller mater ça !
edit : le timing est parfait c’est incroyable !!!

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Un alignement des planĂštes comme ça, ça ne peut ĂȘtre qu’un signal d’achat :grin:

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J’ai suivi votre discussion Ă  tous les deux @quentin.a et @anquietas , c’est fort intĂ©ressant, en plus la vidĂ©o de Xavier Delmas qui vient dans le timing, c’est vraiment top !
Encore de trĂ©s bonnes explications de Xavier Delmas sur l’analyse des chiffres d’une sociĂ©tĂ©.
Par contre, je ne suis pas intĂ©ressĂ© personnellement par VERISIGN, son parcours boursier sur les 5 derniĂšres annĂ©es n’est pas phĂ©nomĂ©nal ( + 44% en 5ans ), en dessous du S&P 500, pour moi c’est le premier critĂšre que je regarde avant d’entrer dans les bilans financiers


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si tu veux mon avis ce n’est pas hyper intĂ©ressant de regarder les chiffres sur les 5 derniĂšres annĂ©es.
contre argument typique : pendant les 5 derniĂšres annĂ©es le prix n’a pas beaucoup Ă©voluĂ©, donc elle parait beaucoup plus intĂ©ressante que les autres qui ont grimpĂ© et son potentiel est donc plus important.

pense plutot aux perspectives plutot qu’au cours de l’action !

d’ailleurs il ne parle que des chiffres dans la vidĂ©o ?

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J’ai aussi vu la vidĂ©o ce matin, comme toujours Xavier Delmas parvient Ă  nous dĂ©crire simplement le business de Verisign tout en restant prudent, au contraire je trouve qu’il ne s’est pas (trop) attardĂ© sur les chiffres, la vidĂ©o est une Ă©tude de cas sur « comment analyser la rĂ©partition du capital Â»
Et pourquoi Verisign par exemple s’endette encore alors qu’ils pourraient rembourser facilement leur dette, mais qu’ils prĂ©fĂšrent racheter des actions (peu de besoin de rĂ©investir non plus)

Je l’ai Ă©galement rajoutĂ© en watchlist, la croissance (CA et FCF) n’est pas Ă©poustouflante je trouve, mais d’un autre cĂŽtĂ© on a une prĂ©dictibilitĂ© accrus par rapport Ă  d’autres secteurs (et j’apprĂ©cie de plus en plus ce critĂšre).

Niveau valorisation actuelle on a un P/FCF autour des 25, avec 3% de rachat d’actions/an et une croissance des FCF de 5%/an, on reste un peu sur-Ă©valuĂ© je pense

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MĂȘme constat que toi, si je trouve le monopĂŽle trĂšs attrayant et les marges copieuses, j’ai l’impression que c’est un peu mou. MĂȘme le buyback ne suffira Ă  mon avis pas a donner le coup de fouet nĂ©cessaire pour la faire surperformer le marchĂ©, mais je n’ai pas creusĂ© plus que ça les sources potentielles de croissance
 Certes les prix vont pouvoir rĂ©augmenter un peu mais la croissance du nombre de sites en .com et .net va-t-elle ĂȘtre un moteur de croissance suffisant ?

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L’aspect rĂ©gulation n’est pas nĂ©gligeable non plus : dans la vidĂ©o Xavier dĂ©crit une pĂ©riode assez longue oĂč le prix Ă©tait figĂ©, impossible pour eux d’augmenter leurs tarifs comme bon leur semble.
Et ça j’aime pas trop


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Effectivement, mais cette pĂ©riode a quand mĂȘme rimĂ© avec une belle augmentation du CA malgrĂ© tout, probablement l’explosion des sites internet
 Je suppose que dorĂ©navant ils autoriseront un peu plus les augmentations si le trafic stagne un peu plus


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