Il est naturel de montrer en prioritĂ© ses gains boursiers. De façon inverse, Ă©voquer ses pertes est bien plus compliquĂ©, tant psychologiquement parlant que « rĂ©putationellement » dĂšs quâon commence Ă avoir une certaine audienceâŠ
| Suite à des résultats semestriels en demi-teinte, marqués par une légÚre croissance mais inférieure aux attentes du marché, je sors de ma position sur Straumann (
), leader mondial des prothĂšses dentaires.
| Jâenregistre ainsi un moins-value de lâordre de 22%. Elle viendra en (lĂ©gĂšre) dĂ©duction de mes rĂ©centes PVâŠ
| Dans un contexte de marché compliqué, la société Suisse souffre à la fois des tarifs douaniers US, mais aussi de la force du Franc suisse.
Ce qui me dĂ©range principalement est lâorientation des ventes sur le marchĂ© US (le 2Ăšme du groupe, 28% de son activitĂ©), qui enregistre une (petite baisse). Ceci notamment alors que la sociĂ©tĂ© produit localement 80% de ses produits vendus dans le pays.
Malgré ceci, il est à noter que ces « 80% de productions locales » concernent surtout des produits non Premiums (à moindres marges. Ainsi, ceux sur lesquels le groupe suisse marge le plus se trouvent fortement impactés par les droits de douane.
Quant au Franc suisse, celui-ci est structurellement plus fort que lâUSD. Il a donc toutes les chances de continuer de grimper Ă lâavenir. Sauf intervention majeure de la BNS afin de porter assistance Ă la devise helvĂšte.
Bien que la réputation de Straumann soit excellente, je crains que dans une un tel contexte de marché, la société ne soit pas en mesure de répercuter à ses clients ses « coûts » supplémentaires.
Les liquidités récupérées de cette vente me permettront de poursuivre le développement de mon portefeuille.