Non uniquement la première partie
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L’histoire d’ExxonMobil débute en 1859. Edwin Drake et Billy Smith forent le premier puits de pétrole américain à Titusville, en Pennsylvanie, provoquant une ruée vers les précieux barils, semblable à celle vers l’or. Quelques années plus tard, commence l’aventure de la Standard Oil, entreprise fondée par les Rockefeller, qui sera divisée en 34 entités en 1911. L’une d’elles, la Jersey Standard, deviendra Exxon en 1972, puis ExxonMobil, après la fusion avec Mobil, en novembre 1999.
La naissance de la Compagnie Française des Pétroles intervient plus tard, après la Seconde Guerre mondiale (en mars 1924 exactement). Comme la France est pauvre en ressources, la société se concentre d’abord sur la Turquie, puis sur tout le Moyen-Orient, avant de pousser ses pions en Afrique, devenue un important pôle de croissance pour le groupe. Comme pour Exxon, 1999 est une date clé pour Total, avec un premier rapprochement stratégique avec Petrofina. Toutefois, c’est la fusion, l’année suivante, avec Elf Aquitaine, qui lui fera faire un grand bond en avant. Le tournant vers les énergies renouvelables conduit Total à prendre le nom de TotalEnergies, en 2021.
Les deux groupes ont donc appliqué des stratégies identiques de croissance interne, à travers leurs énormes budgets d’exploration afin de réaliser des découvertes et de maintenir un ratio de remplacement des réserves supérieur à 100 %, et de croissance externe. Ce sont aussi des groupes intégrés sur toute la chaîne de valeur du pétrole et du gaz naturel, avec des raffineries, de la chimie et des stations-service. Les deux compagnies faisant parti des majors mondiales aux côtés de Shell et BP, il n’est pas rare qu’elles soient partenaires pour développer certains champs, comme ce fut le cas en Russie ou actuellement au Mozambique.
Si ExxonMobil est le numéro un mondial du secteur, avec une production de 4,3 millions de barils équivalents pétrole par jour en 2024, sa croissance annuelle sur dix ans n’a pas été supérieure à celle de TotalEnergies (2,43 millions en 2024), bien au contraire, puisqu’en 2014, celle de l’américain était de 4 millions et celle du français de 2,1 millions. Seule différence notable, TotalEnergies, très bien implanté au Moyen-Orient et en Afrique, est peu présent outre-Atlantique, où ExxonMobil règne en maître. Les découvertes dans le Bassin permien lui ont donc naturellement davantage profité. Plus récemment, l’américain a planté son drapeau au Guyana (11 milliards de barils équivalents pétrole de réserves), quand le français mise encore sur l’Afrique et ses ressources gazières (GNL).
Rentabilité
C’est sous la précédente présidence de Christophe de Margerie que TotalEnergies a commencé à prendre des mesures pour réduire ses coûts. Patrick Pouyanné, l’actuel patron, en a fait son cheval de bataille et il a revu le portefeuille d’actifs en fonction de leur rentabilité et a réalisé le plus d’économies possible. ExxonMobil n’avait pas cette culture. Par conséquent, l’américain n’est devenu moins dispendieux que très récemment. Ses coûts moyens, autour de 10 $ le baril, sont deux fois plus élevés que ceux de TotalEnergies. Il n’est donc pas étonnant que le match de la rentabilité soit gagné par le français, avec une rentabilité des capitaux investis de 14,8 % en 2024, contre 12,7 % pour ExxonMobil.
Valorisation
La politique de retour à l’actionnaire est une priorité pour les deux groupes, qui se targuent d’avoir toujours distribué un dividende dans leur histoire, quels que soient les aléas (même en 2020, année de pertes après la Covid). ExxonMobil a consacré 19,3 milliards aux rachats d’actions en 2024, contre 8 milliards pour TotalEnergies. Mais, compte tenu du parcours du titre, le rendement actuel de l’action est de 5,6 %, contre 3,4 % pour l’américain. Quant au PER 2025, il est deux fois plus élevé pour ExxonMobil, à 14,2 fois. Notre préférence va à TotalEnergies, pour la rentabilité, le rendement et la valorisation. S. A.
Il ne connaît pas le dossier et dit beaucoup d’ineptie, je vais m’épargner le visionnage de celle là, dans sa dernière vidéo il parlait d’un retour probable à 40€…
Personnellement je n’ai rien contre l’analyse technique et c’est très bien, mais quand on traite des boites qu’on ne connaît pas fondamentalement je pense que prendre des pincettes, c’est le minimum
Je valide 10 fois.
40€ sur TTE, je vends même mes slips ^^
Mais grave, je fais des prêts conso et j’achète sur CTO tant pis !
j’ai partagé la vidéo pour rigoler un peu
Ce Youtuber est le parfait exemple de l’analyse technique à l’aveugle
Je suis d’accord.
Je connais moins TTE sur le bout des ongles que toi, mais pour voir un peu leurs projets dans le NPdC, et l’actu, j’aurais pas un risque éthique j’en aurais certainement repris ce matin.
A 40€ j’aurais même mis la moitié de mon pea dessus (et ressorti une partie a 48 pour encaisser la PV)
C’est compliqué avec le boulot. Va voir le fil de mon pf j’explique. Je préfère éviter pour pas avoir d’emmerdes
Faut que j’aille lire ça !
Moi j’attends toujours les 50€ depuis plus de 2 ans on va peut être y aller !
C’était pas loin, en décembre
La on pourrait y aller😁