Investir en bourse sans grandes connaissances

L’investissement boursier est celui qui, historiquement, rapporte le plus :

  • la croissance annuelle moyenne très long terme du S&P 500 (États-Unis) est de l’ordre d’une dizaine de pourcents, crise comprises.
  • le CAC40, affiche lui une performance annuelle moyenne très long terme de l’ordre de 7 Ă  8% . C’est très infĂ©rieur au S&P500, mais cela reste tout de mĂŞme non nĂ©gligeable !

Il est donc parfaitement logique de vouloir profiter de ces belles performances long terme. Et ce, bien que le passé ne reflète pas nécessairement l’avenir. Cependant, investir en bourse ne peut (et ne doit pas) se faire à la légère. Dès lors, comment faire lorsqu’on ne dispose pas de grandes connaissances en matière d’investissement ?

Se former et faire par soi-mĂŞme
La première des possibilités est de se former soi-même, afin de pouvoir gérer personnellement ses investissements. De nombreuses ressources existent aujourd’hui sur internet. Encore faut-il trouver les bonnes…

L’intérêt d’échanger avec d’autres investisseurs, qu’ils soient, comme ici, débutants ou confirmés, est double. Tout d’abord, cela permet d’échanger des idées ainsi que des expériences. Car il est toujours bon de se nourrir des expériences des autres ! Mais cela offre aussi la possibilité de se faire guider afin de maximiser ses chances de réussite.

Je citerai, à titre d’exemple, quelques publications sur Moning :

L’auto-formation est la voie que j’ai moi-même choisi avant de me lancer. Autodidacte, j’éprouve beaucoup de plaisir à en apprendre toujours plus sur des sujets qui me tiennent à coeur. C’est prenant, niveau temps, mais il s’agit de quelque chose de très enrichissant d’un point de vue personnel.

Mais, il existe une autre solution permettant d’investir sans grandes connaissances…

Passer par un professionnel
Que ce soit par manque de temps pour apprendre ou par dĂ©sire d’investir sans pour autant comprendre tous les tenants et les aboutissants de « la bourse Â», il est possible de passer par un professionnel de l’investissement.

Dans ce cas précis, la première question qui se pose réside dans le choix dudit professionnel. Tout d’abord, certains éléments légaux peuvent et doivent être vérifiés. Ainsi, le professionnel :

  • exerce-t-il bien via d’une entreprise ?
  • est-il bien inscrit sur les registres de l’ORIAS ?
  • est-il bien adhĂ©rant Ă  une association professionnelle ?

Si une seule de ces question a pour rĂ©ponse « non Â», c’est que quelque cloche et qu’il vaut mieux passer son chemin.

Si le professionnel rempli les trois cases ci-dessus, c’est positif. Néanmoins, cela reste encore insuffisant. Vous pouvez vous intéresser à la façon dont exerce le professionnel. Est-il :

  • indĂ©pendant (dans le sens oĂą il ne perçoit aucune commission sur les produits proposĂ©s) ?
  • non indĂ©pendant (il perçoit des commissions sur les produits proposĂ©s) ?

Cette façon d’exercer peut avoir son importance dans la relation à venir. En effet, un Conseiller non indépendant peut tout à fait proposer des produits dans son propre intérêt (ses commissions) plutôt que dans ceux de ses clients. Ceci est contraire à la déontologie, mais pas impossible. Bien sûr, un professionnel non indépendant peut aussi être de très bon conseil !
Ă€ noter que la grande majoritĂ© des Conseillers en Investissement (environ 95%) exercent de façon « non indĂ©pendante Â». En gĂ©nĂ©ral, les indĂ©pendants (comme je le suis moi-mĂŞme) communiquent sur ce point.

Vient ensuite la question de la confiance. Confier l’avenir de ses investissements à quelqu’un n’inspirant pas confiance est évidemment à éviter. La relation entre le professionnel et le client se doit d’être parfaitement saine !

Ă€ noter d’ailleurs qu’un Conseiller en Investissement ne peut facturer sa prestation qu’à partir du moment oĂą le client a signĂ© un document nommĂ© « Lettre de Mission Â». Ainsi, tant que cette lettre de mission n’est pas signĂ©e, le « client Â» et le professionnel ne sont aucunement engagĂ©s l’un avec l’autre.

La réglementation en vigueur impose un parcours client très précis, de façon à protéger au maximum les investisseurs faisant appel à ces services de conseil.

Pour résumer
Je suis moi-même Conseiller en Investissement. Pourtant je ne peux qu’encourager ceux qui le souhaitent à apprendre par eux-mêmes.
Pourtant, il faut savoir que la possibilité de faire appel à un professionnel afin d’être accompagné dans le temps, est une solution qui peut s’avérer tout à fait utile et intéressante !

Il n’y a jamais de « petits Â» investissements. Investir « un petit peu Â» de façon rĂ©gulière permet de se crĂ©er un capital non nĂ©gligeable. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

L’important étant de se trouver dans de bonnes conditions pour investir et faire fructifier son argent !

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Pour compléter ce sujet, voici la dernière publication de mon site pro, qui décrit le déroulement d’une prestation de Conseil en Investissement, dont voici quelques extraits.

La prestation de Conseil en Investissement est très largement réglementée par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers).

La première “étape” pour le Conseiller est d’instaurer un climat de confiance avec les investisseurs potentiellement intéressés par l’obtention de conseils d’investissement.

Il est obligatoire, pour un Conseiller en Investissement, de bien connaître les investisseurs qui souhaiteraient travailler avec lui.

Comme l’exige la réglementation AMF, le Conseiller se doit d’assurer un suivi des conseils qu’il a fourni.

C’est ainsi qu’il est nécéssaire de remplir plusieurs conditions afin de pouvoir exercer en toute légalité : être diplômé ou justifier d’une formation auprès d’un organisme agréé, avoir obtenu l’agrément AMF auprès d’un organisme agrée.

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Merci à toi pour nous débutant :wink:

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De rien :grin: